Chapitre 3

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3 mois plus tard [...]

C'était fou, ça faisait seulement 3 mois que Sayko et moi sortions ensemble mais nous nous aimions tellement... Je voyais déjà mon avenir avec lui ...

Moi qui pensais que je ne connaitrais jamais l'amour et le bonheur...

Sayko était si beau, je n'ai jamais réussi à lui trouver un seul défaut. Un ange tombé du ciel !

Un jour, alors que j'allais le rejoindre devant sa salle de cours, je voyais que Sayko n'était pas serein. Je m'approchai donc de lui, et demanda « Qu'est ce qui ne va pas chou ? », il ne me répondit pas, il me prit par le bras, m'emmena loin de la salle et me dit « Je suis désolé chat, mais il ne faut plus que tu t'approches de cette salle. Il se passe des choses risquées en ce moment et je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit ! Je t'aime Yamila, prends soin de toi ! » et il m'embrassa puis parti en courant.

Je commençai alors à angoisser, que se passait-il ? Que pouvait-il me cacher ? De quoi voulais-il me protéger ?

Le soir, quand je venais de sortir de l'établissement, deux grands gars s'approchèrent de moi. Un m'attrapa par les cheveux, et l'autre me tenais les bras en arrière. Un troisième se ramena et me donna un grand coup dans le ventre, je m'agenouillai à terre par la suite. J'avais si mal, j'étais tellement terrifier que je n'arrivais plus à bouger. Soudain, j'entendis au loin une voix qui m'étais familière mais comme j'étais un peu dans le flou je ne l'avais pas reconnu.

D'un coup je réussi àreconnaitre Sayko qui arrivait en courant. Il se jeta sur les gars, j'étaisdonc libre de mes mouvements. Sayko réussi à les assommer quelque instant, ilvenu vers moi en panique, j'étais allongé par terre et j'avais du mal àrespirer. Il me prit dans ses bras, m'embrassa, me releva la tête et me serracontre lui. En un instant il disparut, un des trois gars le tira, le plaqua au sol, et les trois se mirent à le frapper. Et moi, sans force je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas bouger... d'un coup, l'un des trois sorti une arme, et tira dans le cœur de Sayko !

Je senti mon cœur se brisé littéralement, une larme sortie de mon œil. J'aperçus les silhouettes des hommes partir au loin en disant « Comme ça, le problème est réglé ». Puis j'entendis la petite voix faible de Sayko m'appeler et me dire « Je suis tellement désolé mon ange, je ne voulais pas que ça se finissent comme ça... Je t'aime Yamila, je ne veux pas que tu t'empêches de vivre après ça, ne pleure pas, relève la tête, sois forte et courageuse à l'avenir, fais toi plein d'ami, tu es si jolie mon ange, je ne t'oublierai jamais, je ... je t'Aim...e ... ! ». Et là, c'est comme si son cœur c'était arrêter, alors, du peu de force qu'il me restait, je criai « Sayko ! Saykoooo ! » mais pas de réponse... puis là, c'était le flou total. Je me réveillai à l'hôpital, un médecin venu me voir et me dit « Je suis désolé pour votre ami, nous avons fait tous ce que nous avons pu mais ces blessures étaient trop graves, toute mes condoléances ! ... ». Là, mon cœur commença à battre très très vite, ma respiration se coupa et je commençai à faire une crise. Le médecin appela alors d'autre médecin pour me calmer. Au bout de 10 minutes je repris enfin mon état à peu près normal. J'étais tellement fatigué et à bout de force que je m'endormi. Je me réveillai deux jours plus tard... On m'annonça que j'allais pouvoir rentrer chez moi. Je n'en avais absolument pas envie, ma seule envie étais d'aller rejoindre Sayko parmi les morts !

Mais j'eu un court moment d'absence, et repensa à ses dernières paroles, c'est alors que je me suis mise à pleurer, pleurer, pleurer même si cela était le contraire de ce qu'il m'avait dit.

Le temps passa, cela faisait maintenant 1 mois qu'il avait quitté ce monde. Une enquête était en cours depuis ce jour... malheureusement, les trois hommes étaient si difficiles à retrouver. Je n'étais pas encore retournée au Lycée, c'était trop dure pour moi, en plus de ça, j'enchainais les rendez-vous entre la police nationale et la psy...

Un matin, je senti quelqu'un me touché le bras, j'ouvris les yeux et vi Haysen et Lienky. Ils me sautèrent dessus et nous nous fîmes un gros câlin ! Ensuite, ils me dirent tous les deux qu'a un moment ou à un autre il faudrait bien que je fasse mon retour au Lycée si je ne voulais pas rater mon année. Mais je les ai regardés par la suite avec un regard si brisé. Chaque fois qu'on me reparlais de ça, c'était comme si on m'enfonçait un couteau dans le cœur.


Si seulement ...Sayko.Where stories live. Discover now