The umbrella academy ~ Tome 1

Chapitre 8

   Quelqu'un me secoue légèrement m'appelant par ce surnom horrible. Il n'y en a qu'une qui m'appelle comme ça : Allison.

— Momo, réveille-toi je dois vous montrer quelque chose à tous.

— Laisse-moi dormir.

   Je plonge ma tête dans l'oreiller.

— C'est à propos de la mort de papa.

   Je relève la tête.

— J'arrive attendez-moi.

   Elle sourit satisfaite. Lorsqu'elle a refermé ma porte je me lève. Il est treize heures quarante-huit. J'ai fait une bonne grâce mâtinée. J'attrape mon peignoir que j'enfile et ainsi vêtu je descends au rez-de-chaussée, ils sont tous autour d'une veille télé, quand Luther m'aperçoit il lance la cassette.

— Tu crois vraiment que maman aurait pu lui faire du mal ? Questionne Vanya.

   Klaus grignote assit sur le dossier du canapé.

— Ça fait un moment que tu n'es plus à la maison Vanya peut-être que la Grace que tu as connus à changer.

— Eh je te rappelle que tu étais sur la lune pendant plusieurs années tu n'en sais pas mieux et depuis quand tu l'appelles Grace ? Défendais-je Vanya qui est beaucoup trop gentille pour se défendre.

— Depuis qu'il a vu la vidéo. Enchaîne Allison.

— T'es partit avant nous tous je te rappelle. Me tacle Un.

— Ouais, mon meilleur choix. Je réponds du tac au tac.

— Si on l'avait empoisonnée ça serait écrit dans le rapport du légiste à mon avis.

— Je n'ai pas besoin d'un rapport du légiste pour me dicter ce que j'ai sous le nez !

— Il faut croire que le monde de gravité dans l'espace t'a bousillée la vision.

   Je lâche un rire, bien envoyé !

— Regarde d'un peu plus près, papa porte son monocle, il rembobine la cassette, maman se lève, plus de monocle, Klaus rigole comme un taré, elle ne l'empoisonnait pas elle lui a juste retirer pour le nettoyer.

— Il est où alors ?

   Mais il nous fait chier avec son monocle lui la !

— J'ai fouillé toute la maison et ses affaires. Il n'y était pas !

— C'est parce que je l'ai repris. Après l'enterrement.

— C'est toi qui à le monocle de papa depuis le début ? Est consterné Allison, Pourquoi tu as fait sa Diego ?

— Donne-le-moi ! Ordonne monsieur muscle.

— Je l'ai balancé.

   Je baisse ma tête vers le sol, Diego t'es con.

— Qu'est-ce que tu as dit la ?!

— Tu vois ?! J'en étais sûr que si tu le trouvais sur maman tu péterais les plombs et c'est ce que t'es en train de faire maintenant !

   Cette histoire part trop loin. Ils se remettent en position pour se battre, Vanya s'interpose avec diplomatie.

— On savait tous que papa était quelqu'un de transparent, mais je me rappelle d'un truc qu'il a dit une fois, c'était que maman a été conçue pour être gouvernante mais aussi une protectrice.

— Et ça veut dire quoi ?

— Maman est programmée pour intervenir si la vie de quelqu'un d'autre est menacé.

— Si son système est en train de se dégradée faut la désactiver. Conclut le géant.

   Je me lève d'un coup prête à en mettre une à cette énergumène qui me sers de frère.

— Non non non non non !! Attend une seconde ! On ne parle pas d'un aspirateur que tu peux foutre en l'air comme ça ! Elle ressent des choses ! Je l'ai vue je le sais !!

— Elle est restée sans rien faire pendant que notre père mourrait sous ses yeux !

— Je suis d'accord avec Luther. Soutient l'une de mes sœurs.

— Comme c'est surprenant !

— La ferme.

— Quelqu'un à forcément changer quelque chose chez elle pour qu'elle ne réagisse pas ! Elle n'est pas coupable ! Dis-je désespéré qu'ils puissent songer la débrancher.

   Nous nous tournons tous vers Vanya pour qu'elle choisisse un camp.

— Elle, elle n'a pas son mot à dire !

   Je donne un coup de coude dans son torse.

— J'allais dire que j'étais d'accord avec toi.

— Bah voilà je retire ce que j'ai dit.

   Je lève les yeux au ciel, comme si ça marchait comme ça.

— Bon et toi le camer tu en dis quoi ?

   Je suis désespéré par le comportement de Diego. Il est incorrigible.

— Ah ouais donc maintenant vous avez besoin de mon aide. « Sors du vanne Klaus ! » « Non tu peux remonter dans le vanne Klaus ! »

— Quoi ? Mais c'est quoi ce délire !

   Je ne comprends rien non plus.

— Bon euh qu'est-ce que tu en penses Klaus ? Souffle Luther qui a l'air au courant de quoi il parle.

— Je suis pour Diego !

   Yes !!!

— Et tu peux aller te faire enculer parce que si Ben était encore là il serait d'accord avec moi.

   Ça c'est moins sûr.

— Ça fait quatre contre deux.

— Le vote n'est pas encore terminé.

— Quoi ?! Beugle Diego et moi en même temps.

— Il nous manque Cinq. Toute la famille doit voter, on se doit au moins ça.

— Mais que Cinq soit avec vous ou avec nous, c'est nous qui gagnons ! J'explique sidérer qu'elle veuille son vote même face à l'inévitable.

— Ouais.

— On doit attendre.

   Je lève les mains en l'air. Ils sont tous fou dans cette famille. Tout le monde part les uns après les autres, je monte directement dans ma chambre, je reste au lit tout l'après-midi regardant des séries.

☂️☂️☂️

   L'eau chaude roule le long de mon corps, une bonne douche pour se détendre. L'apocalypse donc... Comment c'est possible ? Comment allons-nous réussir à l'arrêter ? Comment savoir qui est responsable ? Je souffle déjà fatiguer des journées qui s'annoncent à l'horizon. Si seulement j'avais pu vivre une vie normale avec ma mère, sans pouvoirs, avec des disputes avec elle, découvrir les mondes, avoir des amis, des petits-amis avec qui je découvrirais l'amour. Au lieu de ça j'en ai eu qu'un ou l'amour n'a même pas existé mais qui m'a tout de même pris ma virginité, avec mon consentement bien entendu.

   Je secoue légèrement la tête exténuée, j'aime ma famille comme elle est, même si nous ne sommes jamais d'accord, même si nous sommes bizarres, même si nous sommes tout simplement nous, les Hargreeves, les enfants de l'Umbrella Academy qui fut un temps des mini superhéros.

   Soudain des coups de feu, mitraillettes pour être précise résonnent dans la maison. Je sursaute tout en me couchant au sol, lorsque je suis sûr qu'ils ne viennent pas de la salle de bain j'en sors me passant une serviette autour du corps et ma culotte, ouais mes habits sont dans ma chambre et je n'ai pas le temps de m'habiller là.