Révélation

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PDV Cinq :

Après cette discussion « entre fille » plus qu'intéressante, je pu enfin aller voir Celia.
La porte de ma chambre était ouvert et Diego était assis sur une chaise, veillant sur elle, comme un frère veillerait sur sa sœur.
Et mieux que moi j'avais su veiller sur elle.
Quand j'entra, il se leva et me regarda avec un regard mi-désolé mi-si-tu-lui-fais-encore-du-mal-je-t'attache-au-mur-pour-que-tu-serves-de-cible-à-mes-couteaux.
Sans un mot, il quitta la pièce et je ferma la porte avant de m'assoir sur le bord du lit.

Cinq : je-

Les mots que je devenais prononcer étaient des mots très lourds. Si lourd que je me demandais si il n'allait pas rester bloqué dans ma gorge. J'inspira un grand coup et prononça le tout dans un murmure.

Cinq : je t'aime

PDV Celia :

J'ouvris les yeux dans une pièce qui m'était inconnue. En faite je n'était même pas sûr que c'était une pièce.
J'ouvris les yeux couchée sur le sol, une lumière blanche m'aveuglait mais impossible de savoir d'où elle venait. Comme il était partout et nulle part à la fois. La pièce était noire, le sol, les murs, le plafond. C'est ça qui me faisait me demander si j'étais vraiment dans une pièce où plus dans ma conscience.
Je me releva et regarda autour de moi.

Celia : Cinq ?
??? : ho cela ne sert à rien, il ne t'entend pas.

Je chercha la provenance de la voix. Elle me semblait familière mais sans l'être. Et cette façon de parler aussi. Puis, sortit de je ne sais pas trop où, moi. Enfin j'imagine que c est l'incarnation de ma conscience.

Celia : waw. Ça va pas un peu loin ?
Moi : poses toi la question
Celia : ok... hum pourquoi ?
Moi : tu le sais dans le fond pourquoi je suis là. Tu sais que quand tu parles à la conscience de quelqu'un-
Celia : c'est que cette personne est morte...

Elle se, enfin je me rapprocha de moi et, telle le fantôme que c'était, s'amusait à jouer avec mon esprit en disparaissant et apparaissant à un endroit différent. Elle s'appuya sur mes épaules et me susurra à l'oreille

Moi : tu sais ce que ça veut dire...
Celia : impossible...

Elle passa de droite à gauche.

Moi : et si, en refusant d'admettre la vérité...
Celia : quelle vérité ?

Elle réapparut devant moi et leva les yeux au ciel. Me voir me faire la moral comme ça était assez... bizarre.

Moi : si je sais, tu sais. Après tout je ne suis que ton invention.
Celia : non...

Elle passa outre la réalité qui s'imposait à moi et continua son monologue.

Moi : enfin, je ne peux pas vivre sans toi et tu ne peux pas vivre sans moi. Même si en soit, si je suis la.
Celia : je suis... morte...

Elle claqua des doigts et me regarda dans les yeux. Ils étaient différents des miens, j'en était sûr. Il cachait... un désir, de vengeance.

Moi : pas exactement. Mais tu sais pourquoi tu es là.

Elle reprit sa place derrière mon épaule et recommença son show.

Moi : tu dois admettre la vérité. C'est Cinq ton agresseur. C'est à cause de lui qu'on est là.
Celia : non ! Il nous a sauvé

Elle réapparut devant moi. A moins qu'elles ne soient deux en faite.

Moi : sérieusement ? Tu es aveugle à ce point ?
Il ne t'aime pas ! Il essaye juste d'arrêter de culpabiliser ! Tu sais que j'ai raison.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant