Chapitre 1

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Ceci est ma première histoire, lire vos avis en commentaire me ferai énormément plaisir et m'aiderai à améliorer mon œuvre.

Bonne lecture !


Dalida Carelle Diop

Abidjan-Cocody Saint-Jean

- Dalidaaaaaaaa??? Dalida si je crie ton nom encore, tu ne vas pas croire à ce qui va t'arriver, il ne faut pas te réveiller hein faut m'attendre je vi.....
Je ne l'ai même pas laissé terminer que je saute du lit parce qu'elle est capable de venir lancer ses sandales sur moi pendant que je suis couchée.

Je regarde mon horloge et je constate qu'il est 8 heures, pas de bol, j'ai encore sommeil. Faut dire que j'ai dormi tard à cause de mon frère Abdoul Madjid qui s'entêtait à me chanter une berceuse moi une fille de 22 ans vous y croyez vous ?
J'étais obligée de l'écouter même si c'était un véritable calvaire, car sa voix est horrible, même sa femme qui était à côté était toute hilare, au lieu de me bercer, ça m'a carrément bousillé les tympans.

Que puis-je faire si ce n'est que subir, c'est mon frère et je l'aime.

Bon revenons à celle qui m'appelait, ma mère. Pour éviter les sandales, il vaudrait mieux que je me lève.

Je pars me doucher afin de m'apprêter pour descendre déjeuner.

1 heure après, vêtue d'un jean bleu délavé et d'un t-shirt blanc, il est temps de descendre rejoindre ma mère.

Du haut des escaliers, j'entends la voix de tante Mawa la meilleure amie de ma mère. Ah cette femme toujours fourrée chez nous, et ce, dès les matins avec pour même scénario, se plaindre de son mari ivrogne.

- Boss deh ! Tes camarades se réveillent à 5 heures pour balayer la cour toi, tu dors jusqu'à 9 heures. C'est ta maman qui te laisse oh si c'était moi ta mère, tu allais comprendre. Tchruuuuu !

- Bonjour tout le monde ! Dis-je en m'installant. Je ne prends pas la peine de répondre à tante Mawa, vu que c'est toujours comme ça avec elle.

Nous prenons le petit-déjeuner en silence bon si on ignore ses plaintes. Je ne lui souhaite pas cela, mais à cette allure elle risque d'avoir une crise cardiaque.

- Tu as fini de faire tes valises ? Me demanda ma mère.

- Faut pas elle va finir, c'est elle qui voyage non ? Tu lui demandes ça pourquoi même laisse la elle peut même partir avec un sachet bleu, répond tante Mawa à ma place.

- Oui maman ma chambre est quasiment vide. J'ai donné les habits que je ne mettais plus à la fille de la voisine.

- Tu donnes tes habits à la fille de la voisine alors que ma fille est là ? Koffi, tu vois ta fille ?

- Tante Mawa j'avais pensé à les donner à ta fille mais je me suis rappelée de la fois où tu avais dit que je m'habillais comme une fille qui n'a pas de parents et que jamais tu ne permettrais à ta fille de porter le genre d'habits que je porte, vu que mon style n'a pas changé et comme la fille de ma voisine aime bien mon style je les lui ai donné, Répondis-je un chouïa agacée.

Elle est toujours là à critiquer mes faits et gestes. Elle crie et chante partout que sa fille est exemplaire alors qu'elle s'habille avec des bouts de tissus des choses que je n'oserai jamais mettre. Elle est le genre de femme qui juge les enfants des autres alors que ce qu'elle a chez elle est trois fois pire.

Je ne m'habille pas de façon vulgaire, car j'ai des formes ce qui veut dire que je dois faire attention aux habits que je porte, une petite erreur ça et devient sexy à outrance. Imaginez une fille svelte qui porte une robe minie bien plaquée et moi qui a des grosses fesses porter cette même robe ? Du coup, je fais toujours attention à mon habillement, je ne vois même pas ce qu'elle appelle s'habiller vulgairement.

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