7. Harry, la douceur même ...

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PDV Louis

LOUIS : Hazza ? Ouvre les yeux ! Nous sommes arrivés !

Je me mis à doucement lui caresser la joue pour l'éveiller, ce qui fonctionna.

HARRY : J'aime ce contact de ta peau sur la mienne Lou ... me dit-il en toute simplicité.

Je me penchai alors sur son visage pour lui embrasser le coin de la bouche.

LOUIS : C'est vrai ce mensonge, dis ? lui fis-je un brin taquin.

Je décidai alors d'avaler un comprimé de mes suppresseurs pour prévenir une autre crise de chaleurs.

HARRY : C'est pour quoi ce cachet Lou ? T'as mal au crâne ?

LOUIS : Ce sont mes suppresseurs Harry ! Je n'ai pas envie de revivre une urgence comme celle d'hier, tu vois ...

HARRY : Je comprends en effet ... Bien que ce fut plaisant pour moi malgré tout. Te voir si demandeur de ma personne, si demandeur à ce qu'un contact intime se fasse entre nous et bien ça m'a remué les tripes comme jamais. Enfin bref, passons sur mes états d'âme !

Il étira sa grande carcasse avant de se lever et de me porter hors de la carlingue de cet avion dans lequel nous venions de passer un peu plus de six heures.

Je paraissais léger dans ses bras, mes mains enlacées dans son cou, mes doigts lui caressant machinalement la nuque.

Au bout d'une heure nous étions arrivés devant son imposante maison.

Toujours dans ses bras, nous en franchîmes la porte. Me conduisant jusqu'au salon, il me déposa au creux d'un immense canapé en cuir, lui retournant à l'exterieur chercher nos bagages.

Il les fit monter à l'étage des chambres par son personnel de maison.

HARRY : Je vais te faire visiter la maison, si tu veux bien. Alors cette pièce tu l'auras deviné c'est le salon. Juste à côté se trouve la salle à manger et juste derrière la cuisine.

J'avais une large vue sur toutes ces pièces dont il venait de me parler puis qu'aucun mur ne les occultait.

HARRY : Montons à l'étage des chambres à présent !

Une nouvelle fois je grimpais dans ses bras puissants et il gravit avec une certaine lenteur les marches de l'escalier menant à l'étage superieur.

Il me fit visiter trois chambres d'ami, la quatrième étant celle dans laquelle il avait choisi de m'installer.

Il me déposa sur un lit double, moelleusement capitonné.

Il se plaça dos à moi, devant l'immense baie vitrée qui couvrait tout un pan de mur de la chambre et qui donnait sur une petite terrasse.

Je le fixai ainsi, dans la lumière du soleil d'été qui m'aveuglait.

HARRY : La porte à ta droite mène à la salle de bain. Celle à ta gauche communique avec ma chambre. Il y a un verrou dessus, tu ne crains rien de ma part ... Au cas ou tu te poserais la question ! Dépendant de moi pour tes déplacements j'ai jugé utile de rester le plus proche de toi physiquement d'ou cette chambre.

Je vais t'aider à défaire ta valise et ranger tes affaires Lou.

De suite, avant même que je ne lui réponde quoi que ce soit, il avait déjà les mains plongées dans mon linge.

Je le vis patiemment poser sur l'étagère de l'armoire mes pulls, mes tee-shirts, mes jeans, étendre mes chemises sur des ceintres qu'il suspendit.

Ouvrant le large tiroir d'une commode à côté du lit, il entreprit d'y ranger mes sous vêtements.

Je vis son expression changer, se troubler, tandis que mes boxers, mes caleçons lui passaient en main.

Non seulement mon linge intime était beaucoup plus petit que le sien en taille mais la matière dont ils étaient confectionnés était beaucoup plus douce et délicate.

Je le vis piquer un fard quand il se saisit d'un lot de culottes en dentelle m'appartenant.

Il en déplia une qu'il tint devant ses yeux en contre-jour, un sourire éclairant son visage.

HARRY : Je ne te savais pas si coquin, Louis. Tu caches bien ton jeu mais toutes ces choses sont ... délicieuses à voir.

Et t'imaginer les portant sur toi ... mmmmm me confia-t-il d'une voix quelque peu hachée.

LOUIS : Ne déballe pas ce qui se trouve dans la pochette rouge s'il te plait. Ton coeur n'y survivra pas ! dis-je dans un franc éclat de rire.

Je savais très bien qu'en disant cela j'allais susciter son intérêt pour la chose et cela ne manqua pas son effet.

Son prochain geste fut d'entrouvrir la fameuse pochette.

Il en sortit plusieurs plugs, de taille et de matière différente, des oeufs vibrants ainsi que trois gros gods imitant le sexe d'un Alpha puisqu'un noeud factice à leur base pouvait gonfler en appuyant sur un bouton.

Il remarqua forcément mon préféré en voyant sur la hampe de l'un d'eux, de petits coeurs tracés au feutre indélébile.

HARRY : C'est marrant ... Ton jouet fétiche, celui qui est orné de jolis petits coeurs ... Il a la même taille que le mien érigé ... Je dis ça je dis rien ! ajouta-t-il en riant fortement à son tour.

Je vais mettre cette pochette dans le tiroir de ta table de nuit, à portée de main Lou ! Au cas ou ... Une petite fringale ...

Et tes objets de toilette dans la salle de bain.

J'ai demandé à la cuisinière de nous préparer un petit encas.

Je te laisse te reposer un instant, je reviendrai te chercher plus tard ok ?

A tout à l'heure Louis ...

Et il disparu dans sa chambre en empruntant la porte de communication.

Je m'allongeai sur le dos, les bras croisés derrière ma nuque, plongé dans des réflexions de toutes sortes.

Je notai cependant que le confort que m'offrait Harry dans sa maison était fort agréable.

La chambre ou j'étais installé était spacieuse et meublée avec goût.

Hazza' Lou ( BL )  ( Terminée )Where stories live. Discover now