Hazza' Lou ( BL ) ( Terminée )

8. << Tu me manques déjà ... >>.

PDV Louis

Une impulsion me traversa à ce moment là et n'écoutant que mon élan je rédigeai un SMS à mon Hazza.

<< Tu me manques déjà ... >>

Deux minutes à peine plus tard j'entendis frapper à la porte de communication.

LOUIS : Entre Hazza ... soufflais-je.

Il vint s'allonger à mes côtés sur le lit, sans dire un mot, c'était inutile entre nous.

Je tournais mon visage vers le sien, fixant la prunelle de ses yeux, sans parler moi non plus.

Je posai ma tête en appui sur mon bras droit replié sous elle.

De mon index gauche je suivis la ligne de ses lèvres, les caressant doucement.

Il m'attrapa alors la main et se mit à baiser chacun de mes doigts avec une infinie tendresse.

C'est ce qui me décida à succomber à cet élan de mon coeur, à me serrer intimement contre son corps chaud et souple, enfouissant mon visage au sein de son torse.

Il me surplomba, posé sur ses avant bras, ses mains encadrant mon visage.

Il approcha lentement ses lèvres des miennes, laissant naître dans cette lenteur une demande acharnée, passionnée de tout mon être.

Il me lécha la lèvre superieure avec gourmandise avant d'insérer sa langue dans ma bouche.

Je la sentis, toujours avec la même lenteur, caresser la mienne dans un ballet langoureux avant de se mettre à me l'aspirer avec une certaine fougue.

Je trouvai une énorme satisfaction à ce jeu sensuel de nos langues, à ce baiser approfondi.

Sa main droite, pendant ce temps, explorait mon corps, s'attardait sur ma hanche gauche.

Je gémis contre sa bouche quand je pu sentir la chaleur de sa peau me caresser intimement.

Sa main se faisait légère dans ses attouchements.

HARRY : Lou ... J'ai envie de toi, là !

LOUIS : Moi aussi je te désire ... Mais contentons-nous de nous caresser gentiment. Je ne suis pas encore prêt à passer le pas même si j'ai déjà goûté à ton sexe en moi Harry. Tu comprends ce que j'essaie de te dire ?

HARRY : Oui Lou ! Je saurai attendre que tu me veuilles réellement ... Si je t'ai pris hier soir c'était dans l'urgence de faire passer tes chaleurs, ça je ne l'oublie pas ! Tu ne me désirais pas vraiment ...

Je lui souris dans ce moment d'intense complicité entre nous. Je sentais bien qu'il rêvait, en cet instant, de plonger son membre en moi pour me faire l'amour et qu'il essayait de faire taire cette douloureuse envie pour se conformer à mon souhait de ne pas aller plus loin.

LOUIS : Et si nous allions manger ? Je meurs de faim Harry !

HARRY : Soit ! Allons-y. Ma cuisinière est française et c'est un véritable cordon-bleu. Aussi attends-toi à goûter une nourriture typique de son pays d'origine ! Tu aimes la cuisine française au fait Lou ?

LOUIS : Oui, rassure-toi. J'ai passé une partie de mes jeunes années dans ce beau pays qu'est la France et j'en ai gardé de magnifiques souvenirs.

Harry quitta mon lit pour s'absenter quelques instants, revenant cinq minutes plus tard avec une paire de béquilles dans les mains qu'il déposa sur mon lit.

HARRY : J'ai pensé que tu aurais besoin de ça pour te déplacer dans ta chambre et te rendre aux toilettes, par exemple, si je ne suis pas disponible pour t'y emmener moi-même.