Chapitre 21

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PDV (T/p)

Assise sur le sol imaginant toujours le caporal passer la serpillère, des bruits parvinrent a mes oreilles, des coups de feu ? Je ne saurais dire, car a part dans les films je n'ai jamais entendus le bruit de cette arme. Me levant en vitesse de ma place, le balais et le produit toujours a la main, je fonce vers l'endroit d'où provient le bruit, c'est-a-dire le bureau du caporal, défonçant la porte je reste muette face a cette scène. Un homme était a terre avec une arme a feu a la main fixant le caporal de ses yeux maudit, un type blond est couché sur le dos sur lui laissant visible sa tête, ses yeux ouvert, du sang coule de son front, son torse tout perforé de je ne sais combien de trou, sa chemise sanglante me donne la nausée. Le caporal a son tour, était tout au-dessus de cette pyramide d'hommes, les mains remplies de sang, il étrangle le type a l'arme.

(T/p) : L-Li-.

Livai : SORT ! IL EST ARMÉ !

Tout en dessous de la pyramide, l'homme profite de cet instant, de cette courte phrase, de cette seconde, pour tirer sur lui, sur le caporal-chef, mais Livai esquive en un mouvement de tête rapide, toujours étranglant sa victime, il libère sa main gauche pour lui frapper au visage. Je n'arrive plus a bouger, choquée, traumatiser, je les regardent se battre tous sanglant. Livai se redresse enfin et vient vers moi, face a moi maintenant il me tend la main.

Livai : Tu assiste pour la première fois a une scène pareille, c'est normal, calme-toi, et va prévenir Erwin, je te suis. 

Quel que seconde plus tard, j'acquise, je me retourne incapable de faire un pas, et a cette instant précis, un coup de feu retentit, me retournant lentement, les yeux écarquillés, le souffle court, j'assiste a la pire des scènes imaginable, le caporal, cloué sur place, l'expression de son visage me fit encore plus peur, les sourcils haussés, du sang coulant de ca bouche, il se retourne lentement lui aussi, dos a moi je compris enfin, au milieu de son dos, du sang coule, il était lui aussi maintenant perforé, horrifié j'observe le caporal, ses mains se resserrant en poing il trébuche, son sang coule énormément, très vite sa chemise blanche se transforme en rouge, ses yeux fixes la fenêtre, il s'adosse a l'encadrement de la porte, très lentement il se remet face a moi puis fait un pas pour se retrouvé devant le mur ou il se glisse pour s'assoir a terre, il soupire

Livai : Va voir Erwin. 

(T/p) : LIVAI ! Tu peux pas mourir ici !

Livai : On dirait bien que si.

Les larmes me montèrent aux yeux, il va pas rendre l'âme devant moi, lui qui tue les titans a la vitesse de l'éclaire, lui qui a survit a je ne sais combien d'expédition extra-mural. Impossible. Une larme coule de ma joue, je supporterais pas de voir une personne perdant la vie devant mes yeux, c'est beaucoup trop dur a supporter.

Livai : Vas-y putain au lui de pleurnicher.

Sur son dernier mot, il toussa, cracha du sang, me fixant toujours, il m'attrape la main, me la serrant avec le peu de force qui lui reste, et la lâche. A cet instant j'enlève a une vitesse ma veste, prenant le tissus entre mes dents j'arrache la manche, puis j'attrape les chevilles de Livai, les tirants doucement pour qu'il se trouve dans une position un peu plus confortable, les jambes maintenant tendus le dos contre le mur, je déboutonne ca chemise, tremblante comme jamais, la peur de le voir rendre l'âme et rester traumatisée a vie ne m'aidant pas, je pris mon couteau et coupe la chemise. Je passe doucement ses bras de ses manches puis doucement je le penche en avant, j'essaie de décoller la chemise collée a sa blessure, délicatement je retire le bout de tissus, Livai gémit faiblement.

(T/p) : Li- Livai je- je ne sais pas comment faire.

Livai : Laisse-moi (T/p) va voir Erwin.

(T/p) : Tu vas mourir sans te venger ? Livai ! Reprends-toi putain !

Livai : Salle de bain, sous le lavabo, soins de secours ...

Ayant saisit l'information, je me lève et courus a sa salle de bain fouillant a toute vitesse le petit placard je retrouve la trousse de secours tout au fond, je l'attrape et rejoint Livai a moitié mort. Je comprends rien a ces produits je regarde le caporal, perdu.

Livai : Bouteille blan...che...

Je prends le blessé, et le penche en avant, avec le restant de ma veste je nettoie le sang dégoulinant et presse la blessure. Renversant un peu de la bouteille sur ma manche arrachée un peu plus tôt, je la colle a ca plaie, ca saigne toujours mais bon je sais vraiment pas comment m'y prendre. Je trouvas un bandage et maladroitement je bande sa blessure. Je redresse Livai, qui je trouve inconscient, l'attrapant par les épaules, je le couche sur le coté au sol froid collé au mur. 

(T/p) : Si je te laisse comme ca tu vas mourir de froid en plus de perte de sang.

J'enlève a mon tour ma chemise, quelque tache de sang s'y sont incrusté mais pas très dérangent, il me reste mon sous vêtement en haut de mon corps, pour me couvrir je mets la chemise saignante de Livai. Posant sur lui ma propre chemise, je prends le chemin en mode accélération vers le bureau du major.

A suivre→

Anata no yume no sekai - { livaixreader } Tome 1Where stories live. Discover now