chapter seven

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Je me relève rapidement.

- On est où ?

Il me stoppe en me maintenant l'épaule.

- On est à l'hôpital Kaiser Permanente, dans le West L.A. Sa voix était très calme, comparée à la mienne.

- Qu'est ce que je fais ici ?

J'avais plus aucun souvenir de pourquoi j'étais là.

- Votre copain vous a amené ici hier midi, vous vous plaigniez d'un mal de ventre, de problèmes de vision et d'audition. Nous vous avons fait plusieurs examens mais aucun des résultats n'ont été conclusif. Je vais aller chercher votre copain.

Le docteur sort de la salle. Je n'arrive toujours pas vraiment à me rappeler ce qu'il vient de me raconter. Et puis comment ça depuis hier midi ? Ça fait 1 jour que je suis ici ?

Je détaille rapidement la pièce pendant l'attente. Un canapé vert pastel en tissu au toucher de velours et une chaise blanche à l'assise rembourrée à ma droite. Les murs sont ternes et tristes. Ils sont néanmoins décorés par quelques peintures et une horloge indiquant 13h15. En face du canapé se trouve une table basse en bois massif où sont posés un plateau contenant une plante verte aux longues feuilles, deux verres et une bouteille d'eau. La grande fenêtre qui ornait le mur était ouverte et rendait sur le parking, où on entendait vrombir les moteurs des voitures qui allaient et partaient.

La porte s'ouvre et donne sur le docteur accompagné de Matt. Ce dernier se dirige vers moi et vint m'embrasser le front. Il s'assoit sur la chaise tandis que Joseph quitta la pièce pour nous laisser 5 minutes.

- Comment tu te sens ? Il me demanda d'un ton à peine inquiet.

- J'ai très mal à la tête et, et je me rappelle de rien. Je plissai mes yeux.

- T'es rentrée vers midi hier, on discutait puis t'es tombée par terre alors je t'ai amené ici. Ils ont pas trouvé ce que t'as. Dit il en baissant la tête.

Je soupire. Je me rappelle de la nuit chez Billie. J'ai sûrement du recevoir des messages.

- Tu sais où est mon tel ?

Je le vois mettre sa main dans sa poche puis le sortit.

- T'as reçu plusieurs messages bizarres d'un mec, m'annonça-t-il en regardant mon téléphone qu'il tenait toujours. Pourquoi ?

- Je- J'en sais rien Matt. Passe moi le s'te plaît. Lui répondis-je en fronçant les sourcils.

Il me le donne enfin et s'enfonça dans son siège en me fixant et en croisant ses bras.
Je déverrouille mon téléphone et regarde mes notifications. J'avais seulement 3 messages de Finneas.

De Finneas, hier à 14h34 :

Salut belle gosse, ça te dirait de sortir cet aprèm?

De Finneas, hier à 16h45 :

Bon je prends ça pour un non :/

De Finneas, aujourd'hui à 10h56 :

T'es vivante ?

Putain de merde il doit trop s'inquiéter. Je veux pas parler de mes problèmes ni à l'équipe ni à qui que ce soit. Mais Finneas c'est pas la même chose. Il est devenu comme un meilleur ami. Mon seul meilleur ami. Je dois le voir.

À Finneas :

Hey, vraiment désolée de pas avoir répondu. Je dois absolument te parler. On se voit demain?

Il me répondit dans la minute, il devait sûrement attendre mon message.

De Finneas :

Putain [t/p] j'espère vraiment que t'as une bonne excuse. Chez moi à 14h.

Cette histoire est en train de me retourner le cerveau.

15h30, on sort de l'hôpital après avoir fait encore deux examens. Je devrai revenir si jamais je ressens les mêmes symptômes. Ils pensent que ça doit être juste la fatigue, prétextant la tournée.

Alors je passe la journée et la soirée à me reposer. Je dois réfléchir à ce que je vais dire à Finneas. Billie ne doit rien savoir.



Je sors de la voiture et emprunte le chemin qui mène à la porte. Je toque trois fois puis quelqu'un ouvrit. Mes yeux se fixèrent sur Finneas, le regard plus qu'inquiet.

Je l'enlaçai, sans dire un mot, sur le pas de la porte.

- Je suis désolée, dis-je en me détachant de lui et en relevant les yeux.

Il ferma la porte derrière lui et me prit la main pour marcher. L'air devenait frais au fil des jours. On était le 4 septembre et il faisait seulement 15 degrés.

- Explique moi, me dit-il en continuant à marcher, le regard dans le vide.

- Quand je suis rentrée avant hier, j'ai commencé à avoir super mal ici, je lui montrai l'endroit en question, je crois que je me suis évanouie enfin, je sais plus trop je m'en rappelle pas. Apparement je voyais plus rien, j'avais mal aux oreilles et je toussais. Matt m'a mené à l'hôpital et j'y suis restée jusqu'à ce matin. Personne n'a trouvé pourquoi j'ai eu ça.

- Ça à pas du être une partie de plaisir, dit il en essayant de détendre l'atmosphère.

- Non, en plus de Matt qui me fait des crises de jalousie pour tout et pour rien. Je te jure en 3 jours il m'a déjà reproché trois fois de travailler avec des gars. Et en plus de ça il a vu les messages que tu m'as envoyé. Je peux te dire qu'il a pas aimé.

Finn savait déjà très bien que c'était un homme jaloux et possessif. Il avait déjà tenté de m'éloigner de lui, mais je ne pouvais pas. On était ensemble depuis 2 ans, on s'était rencontrés en première. Depuis il a toujours piqué une crise quand j'étais entourée de garçons. Le problème c'est qu'il devenait parfois dangereux. Il m'avait déjà frappé une fois. Je l'ai dit à personne, sous les menaces de Matt.

- Je te le dirai jamais assez mais tu devrais faire attention avec lui. J'ai pas envie qu'il t'arrive un truc tu sais, il me regardait dans les yeux.

Je lui souris puis on continua de marcher sous le soleil qui réchauffait tant bien que mal nos corps.
On laissa un blanc durer 3 bonnes minutes.

- J'aimerais que t'en parle à personne. Il me regarde d'un air interrogateur. De l'hôpital, je veux pas en parler à quelqu'un d'autre. Je veux pas que ça fasse de problème dans l'équipe ou dans mon métier. Ni même à Billie. Ça marche ?

- Pas de problèmes.

and i want ya Où les histoires vivent. Découvrez maintenant