Dérapage

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Kuroo le regarda, choqué.

Tsukishima : Je te parle !
Kuroo :...Pourquoi ?
Tsukishima : C'est plutôt à moi de te demander pourquoi tu m'ignores.
Kuroo : Sérieusement, pourquoi, moi, je t'ignore.
Tsukishima : Tu comprends plus le français ?
Kuroo : Si justement.
Tsukishima : Tu peux me répondre maintenant ?

Kuroo prenait tout ça pour une mauvaise blague, comment il pouvait lui crier dessus, car il l'ignorait alors que...

Je ne veux plus jamais avoir affaire à toi.

Kuroo : C'est toi qui voulais ça.
Tsukishima : Quand je t'ai demandé de m'ignorer ?

Il ne répondit pas, la colère commençait à le gagner et l'air pommé et irrité de Tsukishima ne l'aidait pas.

Kuroo : J'ai pas le temps, je vais être en retard.
Tsukishima : Tu seras en retard alors, répond moi.
Kuroo : Bordel mais tu le fais exprès ?!
Tsukishima : Mais de quoi tu parles ?!
Kuroo : Retourne avec ton mec et fous moi la paix d'accord ?!
Tsukishima : J'ai pas de mec, je l'ai largué putain.
Kuroo : Fous toi de ma gueule.
Tsukishima : Je me fous pas de toi !
Kuroo : Ok.

Tsukishima explosa, il n'aimait pas être en froid avec Kuroo, encore moins quand il ne savait pas pourquoi il lui en voulait.

Tsukishima : Tu en as pas marre de faire le con qui m'ignore pour rien ?! Je n'ai rien fait pour que tu réagisses comme ça ! Merde, en plus je voulais te parler pour m'excuse du pique que je t'avais lancé à table et toi, tu décides de te barrer chez Kenma ! Arrête de faire ton putain de gamin et dis moi pourquoi tu te comportes comme ça ?!

Le capitaine de Nekoma eu un moment d'absence, c'était la première fois qu'il voyait Tsukki comme ça, autant crier, il avait l'air blessé...Mais c'était lui qui avait fait tout ça, c'était lui qui avait dit ça et c'était lui qui l'avait fait pleurer.

Kuroo : Le con ?! Mais c'est toi le batard dans l'histoire ! Tu me demandes pourquoi je t'ignore et je me casse mais va te faire foutre Tsukishima ! C'est toi qui me veux plus avoir affaire à moi ! C'est toi qui me hais ! Alors ne viens pas faire ta victime en me hurlant dessus ! Qu'est-ce que je m'en fous de tes piques ! C'est pas ça qui me fait péter un plomb !
Tsukishima : Qu'est-ce que tu dis encore ?!
Kuroo : C'est bien tes mots non ?! "Je ne veux plus jamais avoir affaire à toi", "Je te déteste" et là, tu viens pleurer, car je te porte plus t'attentions ?! Qu'est-ce que tu veux à la fin ?!
Tsukishima : Qu'est-ce que je veux ?! Pourquoi tu dis de la merde ?!
Kuroo : Pour une fois, tu as raison ! C'est de la merde ce que tu dis !
Tsukishima : Kur-
Kuroo : Je voulais des explications mais finalement, j'ai eu ma dose.
Tsukishima : J-
Kuroo : Non, je pars, c'est bon.
Tsukishima : LA FERME ET ÉCOUTE !

Akaashi et Bokuto entendaient toute la dispute, ils ne reconnaissaient pas leurs amis...Ils étaient comme métamorphoser à cause de leur haine.

Tsukishima : J'ai jamais dis ça !
Kuroo : Continue de me prendre pour un con, si ça t'amuse.
Tsukishima : Bordel mais je comprends pas pour tu penses ça !
Kuroo : Tu me l'as dit !
Tsukishima : Quand ?!
Kuroo : Cet aprem ! Je ne suis pas taré au point d'inventer des messages.
Tsukishima : ...

Soudainement Tsukishima comprit tout, pourquoi son téléphone était sur le canapé et non sur la table, pourquoi les autres avaient été froids avec lui et surtout pourquoi Shiro lui avait souhaité bonne chance...Il avait eu ce qu'il voulait, il avait bien foutu la merde.
Kuroo ouvrit la porte pour partir.

Tsukishima : Attend.
Kuroo : QUOI ?!
Tsukishima : Je n'avais pas mon téléphone de la journée.
Kuroo : Arrête de mentir.
Tsukishima : Putain je l'avais oublié chez Shiro quand je lui ai dit de me foutre la paix ! Je reviens juste de chez lui pour le reprendre ! Tu n'as pas remarqué que je n'avais pas mon casque ?! Bien sûr que non, tu étais trop occupé à croire des putains de messages totalement faux !
Kuroo : Hein...
Tsukishima : Tu te sens con là non ?!
Kuroo : Je-
Tsukishima : Tu m'as ignoré pour rien bordel ! Je sais pas ce qu'il a dit mais-T'es qu'un con !

Il essaya de se calmer, Kuroo ne pouvait pas savoir et puis, les messages devaient être durs pour qu'il pleure, mais...Il n'y arrivait pas, comment il avait pu croire qu'il ne voulait plus de lui ?!

Kuroo : Alors, tu me détestes pas ?
Tsukishima : J'ai l'air de te détester ?! Tu crois vraiment que je m'énerverai comme ça pour une personne insignifiante ?!

Il ne contrôlait plus ses mots.

Kuroo : J'ai cru que c'était toi, désolé.

Le blond attrapa son téléphone et regarda.
La colère était partie, mais il se sentait triste...Triste que Kuroo y est cru.

Tsukishima : Je t'envoie quelle image pour que tu penses vraiment que je te hais ?
Kuroo : Bah, je sais pas...T'es parti de la table après avoir lancé un pique sur notre rupture alors.
Tsukishima : Putain...

Il se sentait mal, qu'est-ce qu'il devait lui dire ? Et puis pourquoi ça l'avait mis justement mal que Kuroo l'ignore.

Que tu l'aimes toujours et que tu ne l'as jamais oublié.

Tsukishima : Désolé...Que tu penses ça.
Kuroo : Mais c'est faux ! Alors, je vais mieux.
Tsukishima : ...
Kuroo : Je te déteste pas non plus.

Il essayait de détendre l'atmosphère, lui aussi se sentait coupable, ils n'avaient pas communiqué et ça avait créé cette dispute.

Kuroo : Et je suis content que tu te sois pas remis avec lui ! J'irai lui parler pour avoir fait ça d'ailleurs.
Tsukishima : Laisse tomber, il est taré.
Kuroo : Pourquoi t'es sortis avec ce taré ?
Tsukishima : Je suis bien sortis avec toi.
Kuroo : Eh ! Je suis bien meilleur que lui.
Tsukishima : En quoi ?

Il avait raison, mais Tsukishima avait vu que l'état d'esprit de Kuroo avait changé, il avait envie de le taquiner et il préférait largement ça que lui crier dessus.

Kuroo : En tout !
Tsukishima : Très précis.
Kuroo : Mmh...Déjà, je sais que j'embrasse mieux que lui, même Bokuto dit, j'embrasse bien.
Tsukishima : À voir.

C'était de la provocation, Tsukishima avait un magnifique sourire narquois sur le visage.

Kuroo : Quoi ?! T'es sérieux ?!
Tsukishima : Ouais.
Kuroo : Tu te souviens de comment, il embrasse Shiro ?
Tsukishima : Oui pourquoi ?
Kuroo : Tu vas comparer.
Tsukishima : Oï, tu fous qu...Tss ok.

Akaashi : Ils ne crient plus ?
Bokuto : On peut aller voir ! Pareils, ils se sont tués !
Akaashi : Mais non, on l'aurait entendu.
Bokuto : Je vais vérifier !
Akaashi : Atten-

Bokuto : Je vais vérifier !Akaashi : Atten-

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À suivre...

Nouveau départ à Tokyo // KuroTsuki // Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant