Chapitre 6

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Parce que cette semaine aller, je le savais, être très chargé j'avais profité d'être avec Jay tout le weekend. En pensant au mariage qui avait lieu dans un peu moins d'une semaine, à la venue proche de Savannah et à la vie d'enterrement de jeune fille j'étais à la fois stressée à en avoir mal partout mais aussi tellement contente de revoir Savannah.
- A quoi tu penses ? Me demanda Jay.
On était devant la télé depuis un moment mais j'avais décroché depuis longtemps, je ne saurais même pas dire si c'était toujours la même émission qui était en train de passer.
- Au programme de la semaine.
- Pressée de revoir Savannah ?
- Très !
- Elle te manque ?
- Enormément, mais c'est normal on a grandi ensemble.
- Je suis désolé.
- De quoi ?
- Tu es loin d'elle parce que tu m'as suivi, c'est ma faute si tu ne peux plus la voir.
- J'ai décidé de venir vivre ici donc je savais que j'allais être loin d'elle mais même si j'ai grandi avec elle, je ne pouvais pas me résigner à te laisser partir sans moi. Tous ou presque tous tes tournages ont lieu ici, si on j'avais décidé de rester en France et que tu serais venu vivre avec moi c'est à peine si on se serait vu.
- C'est vrai mais je m'en veux quand même un peu... Tu n'as pas vraiment d'amis ici.
- J'ai Drew, Eliza et Amelia et puis Fanny qui va bientôt vivre pas loin.
- Drew et Eliza c'est de la famille ce n'est pas comparable à Savannah à qui tu te confiais tout le temps, Amelia et sans cesse en tournage comme moi et tu n'es pas aussi proche de Fanny que tu ne l'es avec Savannah.
- Mais ce sont des amis tout de même et puis je me confie à toi, tu es là pour ça aussi non ?
- Evidemment mais je suis sûr que tu n'oses pas me dire que tu commences à stresser...
- Comment tu peux savoir ça ?
Il sourit, m'attira un peu plus contre lui et m'embrassa.
- Un an mon cœur, un an que l'on s'est rencontrer, je te connais, dès que tu commences à stressée tes pauvres ongles ne survivent jamais, dit-il en levant ma main pour montrer mes doigts en guise de preuve.
- Stresser à l'approche de son mariage n'a rien d'exceptionnel.
- Mais Savannah réussirait à te changer les idées.
- Elle va bientôt arriver, je ne m'en fais pas.
- Elle ne restera pas...
- Des chemins se séparent... On n'aurait pas pu être ensemble toute notre vie, ce qui est bien avec elle c'est que même séparée on s'adore toujours, on peut résister à tout même à des milliers de kilomètre et à plusieurs heures de décalage horaire et surtout à une vie totalement différente, on évolue séparément, on change mais notre amitié reste la même alors que d'autres personnes s'éloignent sans raison, cesse de donner des nouvelles et ne se préoccupent plus de vous, ces personnes la changent et n'ont plus aucun centre d'intérêt avec nous ça fait mal mais on s'y fait et on se dit que si elles nous oublient si vite c'est peut-être simplement que ce n'était pas des amies aussi sincère qu'on aurait pu le croire...
- Bizarrement j'ai la vague impression que tu as dérailler sur Mackenzie ?
- Oui... Désolé c'est sorti tout seul.
- Ce n'est rien, tu avais besoin d'en parler. N'y penses plus, comme tu l'as dit seul les amis non sincère s'éloignent les autres restent.
Je l'embrassais et me blottit contre lui. Drew rentra de son rendez-vous avec Jenny -dont j'étais toujours la seule à connaitre l'existence- et s'installa avec nous sur le canapé.

Dimanche : cinq jours avant le mariage, Jay devait tourner encore lundi et mardi pour finir son film et enfin avoir quelques semaines de répit. Pendant ces deux jours de mon côté j'allais rencontrer Jenny
le lendemain et aller chercher Savannah à l'aéroport le mardi.
Jenny ne savait toujours pas que Drew était le frère de Jay car il ne voulait pas lui annoncer pour le moment, il avait peur qu'elle lui en veuille de ne pas avoir eu confiance en elle et il était devenue totalement paniquer quand je lui avais raconté que Jay avait fait la même chose avec moi et que le pire avait été de l'avoir découvert toute seule.
- Il faut que tu lui dises !
Ce n'était même pas une question presque un ordre ou plutôt une supplication, venant de Drew c'était rare.
- Qui, moi ? Ce n'est pas à moi de le faire.
- Mais si, tu es une fille, tu sauras mieux expliquer que moi en plus Jay t'as fait la même chose.
- Raison de plus pour que tu lui dises, je suis passée par là et je sais ce que cela fait quand on ne l'apprend pas par la bonne personne.
- Sauf que toi tu sauras y faire, tu as plus de... C'est quoi le mot déjà...
- Tact, proposais-je.
- Oui c'est ça.
- Tu n'as pas peur qu'elle réagisse mal ? Je reste persuadée que c'est à toi de lui dire mais bon si ça peut te soulager...
- Merci mille fois ! Dit-il en me serrant dans ses bras plus fort que nécessaire.
Jay entra dans la chambre de Drew au même moment.
- Qu'est-ce que vous mijoter tous les deux ? Encore dans les bras l'un de l'autre ça ne me rassure pas, plaisanta-t-il.
- Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse, lança Drew, elle n'arrive pas à me résister j'ai un charme fou !
Puisqu'il me tenait toujours contre lui, je le repoussais en l'entendant dire ça.
- Tu peux toujours rêver, répondis-je en plaisantant et en allant vers Jay.
Ce dernier me serra dans ses bras.
- Je préfère ça, dit-il, alors vous faisiez quoi ?
- Rien d'important, on parlait...
- De quoi ?
- De filles, répondit Drew, des horreurs qu'elles font endurer aux mecs et de leur esprits si compliquer !
- Menteur, on parlait surtout des petits jeunes de dix-neuf ans trouillards qui repousse les responsabilités sur leur belle sœur de dix-huit ans, ripostais-je.
- Ok je crois que je ne préfère pas savoir, intervint Jay, les pizzas viennent d'arriver vous venez ?
- Je te suis.
- J'arrive dans cinq minutes, le trouillard de dix-neuf ans doit finir un truc, plaisanta Drew.

Coup dur (provisoire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant