Oops! Ang larawang ito ay hindi sumusunod sa aming mga alituntunin sa nilalaman. Upang magpatuloy sa pag-publish, subukan itong alisin o mag-upload ng bago.
******
Une douce brise caressait ton visage, traçant son chemin entre le feuillage des arbres. Sifflotant dans le creux de ton oreille, elle te tira doucement du lourd sommeil dans lequel tu étais plongée. Voilà maintenant sept heures que tu étais allongée là, dans un champ de fleurs qui t'était bien familier. Tu avais pour habitude de venir ici lorsque tu avais un surplus d'émotions, négatives ou positives. Aussi bête que cela puisse paraitre, les arbres qui entouraient cette clairière drapée de fleurs t'apparaissaient comme protecteurs et rassurants. Bien sûr, ce lieu se trouvait en dehors des murs, alors quand bien même cet endroit te semblait agréable, tu n'en n'étais pas moins en sécurité.
Les murs, ces grands édifices bordants les frontières de L'manburg. Tu te souvenais encore du jour où ils avaient été dressés. Ils symbolisaient un nouveau départ, une protection totale et assuraient la tranquillité, du moins tant que tu te tenais à l'intérieur. Alors que tu t'abandonnais à tes rêveries, une pensée traversa on esprit. C'était ton tour de garde. Te relevant d'un mouvement brusque, faisant fuir les quelques oiseaux ayant trouvé refuge dans les branchages voisins, tu te mis bien vite debout avant de défroisser machinalement le bas de ton uniforme.
A ce moment, tes mains vinrent heurter un objet se trouvant dans ta poche. Fourrant ta main gauche à l'intérieur, tu en sortis une montre à gousset automatique. Tu ne savais pas vraiment d'où elle venait, ni depuis combien de temps tu la possédais. Tout ce que tu savais est qu'elle t'était chère. Et évidemment elle devait coûter un petit prix, de quoi se promettre un bon butin. Tommy t'avait déjà proposé de la vendre, et comme il le disait si bien « Il n'y a pas de place pour de vieilles bricoles en pleine guerre, autant s'en mettre plein les poches pour plus d'artillerie! ». Les paroles du blond te décrochèrent un petit sourire. Alors que tes yeux se penchaient sur les aiguilles de la montre, tu te rendis compte qu'il était plus que l'heure d'y aller.
Habituellement, tes escapades passaient inaperçues et tu calculais le moindre potentiel imprévu afin de pouvoir échapper à la surveillance de Wilbur. Mais visiblement, aujourd'hui tu t'étais laissée aller. Bougeant agilement entre les arbres afin d'arriver le plus discrètement devant une des portes du mur, tu ne te rendis pas compte tout de suite du fait que tes pas semblaient raisonner. Tu portais toujours une grande attention à ton environnement, mais ce qui ne te trahissait jamais était bien ton ouïe. Quelqu'un te suivait.
Tu ralentis un peu, tentant de rendre cette action la plus anodine possible. Tu voulais pouvoir te concentrer sur les pas qui raisonnaient dans la forêt. Il y avait les tiens, évidemment, mais ceux d'autrui aussi. Un... ? Ou peut-être deux. Voir trois, dans le pire des cas. Tu pris un violemment un tournant imprévu, regardant toujours devant toi, scannant la zone auditivement. Alors, tu utilisas ton élan pour te retourner d'un coup, espérant faire face à quiconque pouvait te suivre. Tes yeux balayaient la zone. Ils étaient fort... Au moment même où tu t'étais stoppée, eux aussi. Leurs mouvements semblaient synchronisé et calculé. Sur le moment tu oublias ton tour de garde, ayant déjà admis l'idée de te faire réprimander une fois de retour à L'manburg.
