La famille des cordes: Partie 1:

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Alors que le mouvement de la calèche commençaient à doucement la bercer, la relaxation de la petite Aïko de 7 ans fut interrompue. Ils avaient enfin atteint la destination de son pensionnat. Elle n'appréhendait pas vraiment ce moment, elle avait plus hâte qu'autre chose, sa grande sœur Angélique y étant inscrite 1 an plus tôt, en 1810. Mais malgré son excitation à l'idée de la voir plus souvent qu'avant et de retrouver une relation fusionnelle (qu'elles avaient gardée par lettres), la grandeur de la façade du pensionnat la mettait assez mal à l'aise, pourtant l'apparence de l'école était assez luxueuse, en même temps son père ne paye pas ça pour rien. Même s'il ne les voyait plus dû à sa condition, il ne voulait pas les délaisser pour autant.


Enfin, tout ça pour revenir sur sa contemplation du lieu. Elle sortit de la calèche et défroissât d'une coup de main sa robe orangette qu'elle devra bientôt changer pour l'uniforme du pensionnat. Le soleil venait tout juste de se lever et la lumière se reflétait sur ses cheveux châtains et des yeux bruns, leur donnant une légère couleur dorée. Cela ne dura pas très longtemps, car comme à son habitude, elle prit son ombrelle, l'ouvrit et ce cacha en dessous, elle avait toujours eu ce tic, aucune idée d'où cela pouvait venir. Elle pouvait remarquer d'ici une sorte de petite cour à côté de tout les bâtiments, longée par un petit mur en brique face à un bois. C'était assez mignon comme cadre. Presque comme une peinture. Soudain, la voix de son oncle se fit entendre:

-Hum, tu veux que je t'aide pour porter tes affaires ? Peut-être que ça sera un peu lourd pour toi...

-Ne vous inquiétez pas, ça ira bien merci ! répondit-elle avec un sourire enthousiaste aux lèvres.

Elle savait qu'il voulait utiliser cette excuse pour lui dire au revoir plus tard, mais elle voulait faire ça seule ! Il avait vraiment été d'un grand soutien après la mort de sa mère et l'incapacité pour son père de s'occuper d'elle et sa sœur, ça lui faisait tellement de mal de devoir les quitter, lui et sa femme. Ils affichaient tout les deux des sourires assez tristes mais aussi rempli de fierté.
Après un petit silence, ils se décidèrent à la prendre dans leur bras, ce qui n'était pas vraiment dans leurs habitudes et à lui souhaiter bonne chance. Ils lui demandèrent au moins une lettre par semaine, ce qu'elle accepta en riant doucement tout en commençant à marcher vers le pensionnat.
Et plus elle avançait, plus à commençait à stresser, elle et Angélique avaient le devoir de redresser la réputation de leur père, et sa sœur avait déjà bien réussi dû à son excellence au pensionnat, surtout en musique; ce fut même elle qui initia Aïko à la harpe, ce qui fit découvrir à Aïko sa passion: le piano. Elle partait déjà avec un avantage, mais en plus elle était déjà assez cultivée en géographie et en littérature pour son très jeune âge.
Ce fut sur ce petit noeud à l'estomac qu'elle traversa les portes de ce pensionnat.

Bonsoir ! Voici mon 1er chapitre jamais posté sur Wattpad ! J'avoue que j'appréhende un peu comparé à notre protagoniste ^^' En tout cas si jamais vous avez des conseils à me donner je suis open !
Et désolée d'avance s'il y a quelques fautes !

Symphonie Donde viven las historias. Descúbrelo ahora