La famille des cordes: Partie 2

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Aussitôt elle eut mis un pied dans le hall elle entendit des bruits de chaussures claquant sur le sol, signe qu'une personne allait arriver.

Sûrement la directrice de l'établissement ?

Sa question fut vite répondue, car une femme poussa la porte du bureau principale et invita Aïko à rentrer. Elle n'avait pas perdue son temps et lui avait indiquée le strict minimum en lui expliquant que ce pensionnat allait lui apprendre comme vivre en société dans son rôle de femme et de mère, avant de lui donner son uniforme.

Par la suite une autre personne vint lui indiquer son chemin jusqu'à sa chambre. Elle remarqua que la décoration était assez belle tout le long des couloirs, il y avait plusieurs tableaux accrochés, mais cela restait assez sobre. Le sol et les escaliers étaient fait d'un beau bois et le papier peint au mur était bleu clair. Toutes les portes de chambres devant lesquelles elles passaient étaient symétriques, ce qui donnait un côté un peu angoissant.

Quand elles furent enfin arrivées à la chambre qui logerait Aïko les prochaines années (ce qui lui sembla une éternité), elle découvrit une chambre assez vide et triste comparée aux couloirs. Pourtant, une autre personne y logeait déjà -toutes les chambres étaient faites pour 2 personnes- Et cette dernière vaquait juste à ses occupations. Aïko se présenta alors avec son nom et prénom, sans réaction de la fillette. Elle fut assez mal à l'aise d'abord, mais se dit juste qu'elle n'était pas très bavarde. Aïko, ne voulant pas la déranger, déballa des affaires en silence, quand tout à coup la fille lui dit:

-C'est étrange.

-Pardon? répondit Aïko, assez surprise à la phrase de la fille.

-Votre prénom. Je connais votre nom de famille, je l'avais vu dans les faits divers dans le journal.

-Mon prénom veut dire "l'enfant chéri" en Japonais ! Mes parents ce sont rencontrés là-bas alors..

La fille ne semblait plus l'écouter, alors elle se tut elle aussi. Et se fut la seule interaction qu'elle eut avec elle. Mais peut importe. Elle put retrouver sa grande sœur, et se prirent longuement dans les bras.

-Comment vas-tu Koko?

-Angélique, je te prierais de ne pas m'appeler ainsi en face de tout le monde ! s'exclama Aïko, la taquinant.

-Très bien, j'en prendrais note ne t'en fais pas !

Les gens autour semblaient assez surpris: en effet, Aïko et Angélique ne se ressemblaient pas beaucoup.
Angélique était une petite blonde et un peu plus "bronzée" que sa sœur. Enfin, elle était très très blanche -comme la noblesse l'aimait être à l'époque- juste pas cadavérique comme sa sœur.
Ses retrouvailles leur avait fait du bien, et bientôt il fut le moment de se quitter pour aller en classe.

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Voilà la fin du 1er Chapitre, c'était un peu une sorte de "présentation" de certain personnage, normalement les prochain chapitre seront plus longs !
J'espère que ça vous a plu et continuera de vous plaire !

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⏰ Last updated: Apr 14, 2021 ⏰

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