Infiltration (CSI : NY)

Chapitre 19

Infiltration.

Chapitre 19.

Les coups à la porte les réveillèrent en sursaut. Ils entendirent aussitôt Nick crier "Service de chambre"...
Stella bougonna, la voix ensommeillée :
- Pourquoi ne rentre-t-il pas ce matin ?
- Stell, à priori il est déjà venu... Il y a peut-être un autre problème.

Mac se leva en criant qu'il arrivait. Il alla chercher son peignoir dans la salle de bain, le revêtit et posa celui de sa compagne sur le lit.
Il ouvrit enfin la porte et vit Nick qui attendait, légèrement embarrassé.
Comprenant de suite ses raisons, Mac le fit entrer.
Nick annonça timidement :
- Je suis parti très vite tout à l'heure mais du coup, j'ai oublié de vous laisser les instructions pour aujourd'hui et puis ça aussi.

Il tendit un sac à Mac, il contenait un révolver.
Devant l'air interrogateur de l'expert new-yorkais, Nick précisa :
- Il est assez petit pour être posé sous votre pantalon, au niveau du mollet. Juste au cas où...
- Merci Nick. Et désolé pour ce matin... Si cela pouvait rester entre nous...
- Pas de souci Mac !

Les deux hommes se sourirent puis Nick salua Stella qui venait d'apparaitre en peignoir.
- Nick, pouvez-vous nous apporter un kit de prélèvement pour les ongles ?
- Bien sûr mais pourquoi ?
- Ne vous inquiétez pas, j'ai ma petite idée.

Mac lui lança un regard suspicieux mais elle n'en dit pas plus. Elle leur tourna le dos et alla se servir une tasse de café.
Elle s'éloigna ensuite avec sa boisson et se positionna devant la fenêtre, admirant Las Vegas qui émergeait lentement de sa nuit.
Elle avait le pressentiment que tout allait se jouer dans la journée et elle se voyait prendre l'avion le lendemain... Comment allait réagir le tueur ce soir ? Seraient-ils capable de se déjouer ses plans machiavéliques ?

Un souffle chaud dans son cou lui demanda si tout allait bien. Il fut suivi immédiatement de doux baisers...
En soupirant, elle appuya sa tête contre le corps masculin qui enlaçait maintenant sa taille.
- Bien dormi ?
- Merveilleusement bien... Alors Nick nous a surpris ce matin ?
- Oui, il a tout de suite compris... Mais il ne va rien dire.
- Et... à New York, ce sera comment ?
- Exactement comme ici, pourquoi ?

Sentant l'hésitation de sa compagne, il la retourna face à lui.
Il prit son visage dans ses mains et murmura tendrement :
- Stella, je t'aime. Je t'aime comme un fou depuis des années déjà sans oser te l'avouer ! Rien ne changera quand nous serons rentrés. Maintenant que je t'ai enfin trouvée, je ne te lâche plus, mon amour...
- J'ai confiance en toi.

Elle posa sa tasse en souriant et se réfugia dans ses bras. Après un long câlin, elle l'embrassa lentement, laissant ses lèvres déguster délicatement celles de l'être aimé.
Elle demanda entre deux baisers :
- A quelle heure doit-on rejoindre John ?
- 13h15 je crois, pourquoi ?
- On a du temps alors devant nous...

Mutine, elle commença à ouvrir les pans de son peignoir et à baiser son torse.
- Stell...
- Mmh... J'ai envie de toi Mac, tout de suite !

Incapable de résister aux caresses de la jeune femme, il l'embrassa fougueusement tout en la dirigeant vers la table.
Posant ses mains sur ses hanches, il la souleva et la posa sur le meuble.
Il écarta les pans de son peignoir d'un geste sec, elle fit de même avec le sien qui s'échoua au sol.
Mac s'approcha de Stella, s'immisça entre ses jambes écartées.
Tout en reprenant sa bouche avec ferveur, il la pénétra soudainement, s'enfonçant loin en elle, lui arrachant un cri de plaisir.
Ils ne voulaient pas de préliminaires. Ils se désiraient et avait besoin l'un de l'autre, un besoin passionnel, sauvage, presqu'animal.
Stella entoura les hanches de son partenaires avec ses jambes, le retenant ainsi prisonnier.
Elle-même bougea son bassin pour aller à la rencontre de son amant.
Les râles de plaisir se mélangèrent aux baisers et aux caresses.
Elle murmura sourdement :
- Plus vite, Mac, plus vite...

Il accéléra la cadence, s'engageant plus profondément en elle à chaque va-et-vient, ne relâchant pas son rythme.
Elle haleta, gémit...
Il sentit ses muscles internes se contracter autour de son membre tendu...
Ce sentiment d'étroitesse multiplia son désir et ses coups de hanches se firent plus rapides encore.
Il la vit sombrer, l'entendit crier son prénom sans aucune retenue...
Il la sentit vibrer contre lui, les yeux fermés, la tête jetée vers l'arrière...
Il la rejoignit dans un râle, libérant toute sa semence en elle... Un orgasme fulgurant qui les laissa pantois...

Ils restèrent un moment soudés l'un à l'autre, appréciant de sentir l'autre en soi puis Mac se retira lentement d'elle.
Ses yeux accrochèrent les siens et tout en souriant, elle l'attira vers elle.
Elle chuchota contre ses lèvres :
- Je t'aime aussi, Mac Taylor.

Il la descendit de la table, la prit dans ses bras et l'emmena dans la douche, se délectant de son rire...
Il était insatiable de son corps, comme elle l'était du sien. Ils en voulaient toujours plus...l'un comme l'autre.

Elle l'observa s'habiller et le vit fixer l'arme à son mollet.
- C'est Nick qui te l'a donnée ?
- Oui, tout à l'heure.
- Et moi, j'en ai pas ?

Mac prit le temps de contempler la jeune femme avant de répondre. Des pieds à la tête, il admira sa jolie robe d'été fluide à fines bretelles.
Il renchérit d'un ton moqueur :
- Où veux-tu la cacher ?

Il évita de justesse un des coussins du petit salon et continua à rire.
Faussement vexée, elle attacha ses sandales puis regarda sa montre.
- On fait quoi avant d'aller voir John ?
- Qu'as-tu envie de faire ?

Elle s'approcha et le prit par le bras.
- Une petite promenade parmi les boutiques et un déjeuner en tête à tête...rien que toi et moi.
- ça marche !

Ils sortirent dans le couloir et rejoignirent l'ascenseur. Mac mit automatiquement sa main sur l'épaule de sa collègue.
Il eut un soupir de satisfaction : ils n'étaient plus en train de jouer... tout était bien réel.
Il observa son visage à la dérobée : il était radieux...
Il pénétra dans le hall, un sourire aux lèvres, fier de son nouvel amour, fier de sa nouvelle vie qui commençait.

Mais sa sérénité disparut très vite lorsqu'il vit Zach les rejoindre à grandes enjambées.
Il marmonna entre ses lèvres, agacé.
Il sentit de suite Stella resserrer son étreinte, comme pour l'encourager à l'affronter.
Ce geste l'apaisa.
Ce Zach pouvait bien la draguer autant qu'il le voulait, après tout, c'est à lui que Stella avait donné son cœur et son corps d'une façon si passionnée...

Mais malgré ses efforts, il ne put s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie lorsqu'il vit l'homme refaire le coup du baisemain et la complimenter sur sa tenue.
Il lui demanda assez sèchement :
- Zach, que faites-vous ici ?
- Je vous attendais.
- Mais pourquoi ?
- Je suis un bien meilleur hôte que ce John, et je vais vous le démontrer !

Tbc...