𝐈𝐈𝐈

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— Debout ! cria une voix

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— Debout ! cria une voix.

Charlie gémit et enfouit la tête dans son oreiller. Elle ouvrit les yeux sur sa nouvelle chambre, remplie de carton.

La veille, la famille Clear avait prit l'avion pendant plus de trois heures, puis un taxi qui les avaient menés dans une petite ville à côté de Miami, qui ne comportait que des grandes villas et des résidences pavillonnaires.

— Oh non, laisse-moi dormir, rétorqua l'adolescente en s'enfouissant sous sa couverture.

— Hors de question, dit Mary. Lève-toi. Tu n'as aucune excuse pour dormir encore, il n'y a pas de décalage horaire ! Et il est déjà huit heures !

— Mais, c'est le week-end !

— Et alors ?

Charlie se leva en grognant et en fusillant sa cousine du regard.

Elle descendit les escaliers la menant au séjour, où sa mère, son oncle, son frère et son cousin était en train de jouer à un jeu de société.
Mary les rejoignit et arracha méchamment les dés de la main de Leo, ce qui mit en colère Charlie. Elle savait que cette peste avait profité du fait que personne ne l'avait vu...

— Bonjour, ma chérie ! dit madame Clear en la voyant plantée devant eux. Tu as bien dormi ?

— Oui, merci. Et vous ?

— Très bien, tu aimes ta nouvelle chambre ?

— Disons que je la trouve encore trop... Impersonnelle... avoua la jeune fille. Je vais la décorer, aujourd'hui, ajouta-t-elle en passant une main dans ses cheveux.

— Tu veux faire une partie ? proposa Leo.

— Non merci, refusa Charlie. J'aimerais bien prendre un petit déjeuner...

— Il y a des toasts sur le comptoir, dit Will d'un ton exaspéré. Tu es aveugle ?

Charlie remonta dans sa chambre, qui comportait une petite salle de bain. Elle alluma le pommeau de douche et laissa l'eau tiède couler sur son corps. Une sensation délicieuse de bien-être l'envahit, elle ne se concentra plus que sur ses pensées positives.

Quand elle eut terminé, elle décida de laisser ses cheveux légèrement humides, et de les lâcher sur sa nuque, pour ne pas sentir la forte chaleur.
Puis elle s'habilla et descendit dans le hall rejoindre sa cousine ; madame Clear et Peter souhaitaient qu'elles passent du temps ensemble, et qu'elles deviennent amies.
Elles devaient donc aller à la plage.
« À quoi bon ? » se demanda Charlie avec amertume. « Ce n'est un secret pour personne, que je ne m'entends pas bien du tout avec elle ! »

— Ah ! Enfin ! Tu en as mis, tu temps, maugréa Mary.

— Je voulais prendre une douche, bougonna l'adolescente en enfilant ses chaussures.

Sorry | Tome 1Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt