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𝗞𝗘𝗘𝗡𝗔𝗡 𝗥𝗜𝗖𝗛𝗔𝗥𝗗𝗦𝗢𝗡.

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En ouvrant ma fenêtre après avoir parcouru plus de trois kilomètres, je retrouve la chambre plongé dans l'obscurité. La seule source de lumière se trouve être la lampe de chevet, du côté d'Azealya. Cette dernière est emmitouflée sous la couette, uns de mes sweats sur le dos. Je la contemple encore quelques instants avant de m'asseoir à ses côtés, mes doigts qui se posent sur sa joue que je caresse.


— Je suis désolé Azealya pour la tournure de la soirée. Chuchotais-je.


Je souffle légèrement avant qu'elle ne bouge légèrement, sans pour autant se réveiller. Je pose mes lèvres contre son front avant de me lever.

Je passe une main dans mes cheveux humides par la transpiration, puis je vais dans la salle de bain me laver.

En descendant au rée de chaussée malgré l'heure tardive, tout le monde se démène pour la sécurité de ma famille.

Je vais dans la cuisine et attrape un grand verre, je m'approche du frigo avant de poser mon verre et d'appuyer sur le bouton pour verser l'eau fraîche. Deux verres d'eau avalé, je pose mes mains contre l'îlot central de la pièce en fermant les yeux.

Alejandro est mort par ma faute. Je n'aurais jamais dû insisté pour aller le saluer, comme j'avais l'habitude de le faire. Je prends ma tête entre mes mains, les coup de feu qui résonnent dans cette dernière, alors que j'ai encore le souvenir d'une Azealya apeurée agrippée à mes jambes, morte de peur.



— Keenan, oh mon Dieu, mon chéri !



Je lève la tête alors que la masse blonde de ma mère, traverse la cuisine pour venir me serrer contre elle. J'entoure mes bras autour d'elle alors que je me crispe, lorsque c'est ceux de mon père qui vienne également m'entourer.


— J'ai eu tellement peur pour toi mon bébé. Tu n'as rien ?


Elle se détache de moi pour me détailler de la tête aux pieds. Mes yeux se posent dans ceux de mon père qui pour la première fois en de longues années, sont inquiets, et soulagés. Je ne peux mentir et dire que ce constat ne me fait rien.



— Non, je n'ai rien, je vais bien.


— Comment va t-elle ? Demande mon père qui brise enfin son silence.


Je repose mes yeux dans les siens, sachant bien évidement que cette question lui brûlait les lèvres. Mon père s'inquiète pour sa campagne présidentielle, et avoir tous les feux des projecteurs sur notre famille et celle d'Azealya, et en plus que cette histoire lui attirera l'empathie du grand public, me donne l'envie de vomir.


— Tu n'as pas intérêt à utiliser ne serait ce que son prénom, dans une conférence de presse ou interview. Dis-je froidement.


— Pourquoi immédiatement tu m'accuses de choses que je ne compte pas faire ? Je prends simplement des nouvelles de ta petite amie Keenan !

— Les garçons, fait ma mère doucement en fermant la porte de la cuisine, nous sommes pas seuls, nous sommes très très entourés. Il suffirait d'une mauvaise langue qui partirait balancer à la presse votre altercation, et un scandale suivra. Keenan mon chéri, ton père prend simplement des nouvelles de ta petite amie.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant