Mon jeune amant. Tome I [Terminée]

Chapitre 3 : Envie de liberté. Les doutes d'Armin.

Chapitre 3:

L'ambiance était digne d'un club nocturne un peu secret. Dans ce bar de luxe assez côté dans la haute société,  seuls quelques privilégiés aux portes feuilles bien remplie avaient le droit d'y entrer. Parfois une personnalité assez connu dans le pays, arrivait là en espérant peut-être se faire remarquer d'une quelconque façon. Ce qui sans doute ajouterait peut-être un peu à sa gloire naissante, ou déjà bien établie. Des gamins de riches, des mômes à peine arrivé à l'âge adulte venaient parfois lui passer une commande, en lui jetant quelques billets, aussi facilement que l'on jette des miettes de pain à un oiseau.

" Gardez la monnaie. " disaient-ils, tandis que ce que eux nommaient monnaie, était une jolie collection de billet, dont les plus pauvres auraient aimé en garnir leurs poches.

Aucuns d'eux ne connaissaient la valeurs réelle de l'argent. Aucun d'eux n'avaient les pieds sur terre, tant leurs tour d'ivoire étaient bien trop élevé au dessus de la plèbe.

Calme car en aucun cas, il ne pouvait se permettre d'être grossier, ou même mal aimable avec la clientèle. Livaï exécutait les commandes en ignorant parfois les propos ridicules, grossier ou même surréaliste, de ces sales gamins de riches indolent. Quel tête feraient ils, si ils apprenaient que le barman qui les servaient ainsi tout les soirs, était né dans les quartiers les plus mal famé, et les plus pauvre de la ville ? Garderaient t'ils leurs sourires souvent condescendant, et quelques rares fois aimable ? Ou bien alors iraient ils, tels les capricieux qu'ils étaient un peu trop souvent, se plaindre aux directeurs de l'établissement. En affirment combien ils se sentaient insultés qu'un de ces  rats, comme l'était parfois nommés ceux qui étaient nés là-bas, ose les servir en baissant que très peu les yeux face à eux ?

Le lieu malgré les clients qui y trainaient, n'était pourtant pas désagréable à regarder. De la musique un peu jazzy raisonnait doucement dans la pièce aux lumières tamisées. L'immense salle au parquet parfaitement ciré était envahi de magnifique canapé en cuire marrons. Disposés ici et là, à travers la pièce, ils donnaient ainsi aux bavard de multiple petits coins conviviale et luxueux pour discuter à loisir. Des groupes de jacasseurs venaient s'y installer, tandis qu'une odeur terrible de tabac envahissait l'air au fil des heures écoulées. Parfois une jolie fille venait prendre son heure de flatterie et de gloire.

Elles arrivaient là, belles jusqu'au bout des ongles, et apprêtée comme lors d'une cérémonie prestigieuse. Généralement elles feignaient toutes l'étonnement, lorsqu'on venait leurs affirmer combien elles étaient belles et éblouissantes de beautés. Moulée dans des robes qui ne laissait que bien peu de mystère quand à leurs physionomie. Elles écoutaient en réalité avec un délice plus que gourmand, des flatteries être jetées à leurs pieds en veux tu en voilà.

Cette comédie qui se passait toutes les nuits devant son regard sévère, était toujours la même. Morne et ennuyeux pour lui. Il voyait ces enfants de riches user et abuser de l'argent que " papa et maman" , leurs avaient donné pour s'amuser, en buvant et fumant avec de terrible excès. Ils étaient pour la plupart mal élevé, arrogant prétentieux et engoncé dans un excès de fierté qui frisait le ridicule. Nés avec une cuillère en or dans la bouche, ils prenaient généralement le reste du monde comme des moins que rien, indigne de leurs regards.

Ridicule petits prétentieux, qui sans argent seraient incapable de faire quoi que se soit de leurs dix doigts.

Sa patience était souvent mise à l'épreuve. Mais au moins cela eu le dont de lui faire travailler sa maitrise de lui même, et de ses nerfs parfois vite à bout. Des clients un peu plus âgés parfois à demis aviné, venaient lui parler tel des patients se confiant à un psychiatre. Ceux-là en général n'étaient pas les plus chiant à supporter, et même le barman les préféraient au reste de la clientèle.