Restes avec moi...| Naruto fanfic- bibioci.

Chapitre 18 : Merci Naruto.

J'ouvris les yeux et me redressais en sursaut avant de vivement regretter mon geste avec la douleur provoquée à mon ventre.

Je tournai la tête de gauche à droite avant de me rendre compte de l'endroit où j'étais. L'hôpital de Konoha. Je baissais mon regard vers mon bras et vis que j'étais branchée à une perfusion. Ma tête me tournait encore et j'avais un horrible mal de crane mais j'arrivais un peu à analyser la situation et mettre de l'ordre dans mon esprit.

C'est alors que ça me frappa.

Kakashi!

Je débranchai la perfusion puis tournai mes jambes vers la droite pour les laisser pendre au dessus du lit. Je posai un pied au sol avant d'être secouée par la douleur provoquée au niveau de mon ventre.

Mais peu importe, je dois aller voir Kakashi. Je posai mon deuxième pied au sol et quittai cet hôpital aussi rapidement que je le pouvais.

*

Je toqua à la porte du bureau de Kakashi, essoufflée, puis entra avant qu'il ne m'en donne la permission.

Il leva le nez de ses papiers et nos regards s'agrafèrent. Nous nous regardions juste, aucun de nous ne prononçait un mot.

- Kakashi...

Il me regardait toujours sans rien dire. Je cherchais vainement mes mots et son regard m'était de plus en plus dur à supporter.

- Je suis vraiment désolée! explosai je

Il me regarda avec une expression incrédule.

- Désolée pour t'avoir menti, désolée de t'avoir causé du soucis, et désolée de ne pas être à la hauteur pour toi.

Il se leva de son bureau et marcha droit vers moi, toujours sans rien dire.

Il se stoppa à quelques centimètres de moi, puis, contre toute attente, me serra fort dans ses bras.

- J'ai eu tellement peur pour toi, Yoshino.

Je répondis également à son étreinte, le serrant aussi fort. Comme si s'était la dernière fois.

- Je t'aime Yoshino.

- Je t'aime Kakashi.

Mais maintenant les enfants....

Je crispais de frustration. Et apparemment, Kakashi le ressenti.

- Tu peux tout me dire, Yoshino.

- C'est Satoe qui est à l'origine de la grande majorités des dons pour l'orphelinat du village. Elle est aussi devenue un soutient psychologique important pour eux avec ses nombreuses visites. Elle a menacé de tout arrêter et j'ai craqué. Moi même étant orpheline, je ne me voyais pas du tout abandonner ces enfants.

Ma main se resserra sur le manteau de Kakashi.

- Mais maintenant... c'est finit.

- Ce n'est pas ta faute. Tu n'allais pas subir ça indéfiniment. D'ailleurs, elles ont été arrêtées, va tu porter plainte contre elles?

- Non, je ne veux pas.

- Tu en es sûre?

- Oui. Je ne pense pas que les punir règlera la solution.

Elles souffrent.

-D'accord.

Kakashi resserra l'étreinte, nous enfermant dans un doux et chaleureux câlin.

Malgré moi, les larmes montrèrent toutes seules à mes yeux et je ne pu les empêcher de couler.

Kakashi caressa ma tête pour me consoler.