match !-[seongjoong]

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média pour ce dernier chapitre, n'hésitez pas à le remettre si il se termine au court de la lecture, (parce que vas-y que c'est bg avec la fin ;—;)

bon je ne savais pas trop quoi mettre vu que j'ai écris avec le silence mais, ça colle bien. 
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- Bonjour ! Que puis-je- Hwang ? Que fais tu ici ? Ce n'est pas le jour de livraison pourtant, dis-je en fronçant les sourcils.

- J'ai un colis pour Monsieur Kim Hongjoong.

- Mais je n'ai rien command-

- Signe ici s'il te plaît.

- D'accord mais je ne comprends pa-

- Et voilà ! Dit-il en déposant le bouquet dans mes mains, passe une bonne journée !

Comme une simple bourrasque, la boutique est à nouveau vide.

Je me dirige vers la réserve en jetant un coup d'œil aux fleurs qui ornent le bouquet rouge et blanc.
Des roses.

La plus grande question que je me pose est de qui viennent-elles ?

Je retourne l'emballage avant de découvrir un petit papier, plié en deux coincé entre deux feuilles.

"

For Kim Hongjoong

"

Je soupire.

Les clochettes me signalent l'entrée d'un client, malheureusement c'est toujours dans les mauvais moments que je me fais interrompre.

- Une seconde !

Tant pis, ça attendra.

Je me redresse rapidement avant de me précipiter vers le comptoir, où mes membres se glacent face à la représentation qui se peint lentement devant moi.

Un tableau décrivant parfaitement l'illusion d'un rêve.

Je reste cloué sur cette chevelure argenté dont quelques mèches lui descendent devant ses yeux cassant, brisant la barrière protectrice de mon coeur, le faisant tambouriner dangereusement vite. Le regard est ardent, aussi profond que la vivacité de cette rose qu'il tient en sa main droite. Mon estomac se serre et mon esprit refuse d'y croire.

L'atmosphère qui nous entourent semble arrêter le temps, car je ne vois plus les voitures circuler de l'autre côté de la baie vitré, je n'entends plus les crissements des pneus ni les paroles étouffées des passants, je ne perçois que lui, je ne sens et n'entends que lui.

Boulversé, la voix tremblante je me risque à fissurer ce silence :

- S-seonghwa ?

Je le vois déglutir, puis il avance d'un pas, sans daigner me répondre.

Mes doigts se crispent sur la surface en bois de la caisse, mes paupières se ferment et se ré-ouvrent afin de me persuader que je ne rêve pas, que nous ne rêvons pas.

Étant trop bien concentré sur mes cinq sens, je n'avais pas remarqué qu'il s'était rapproché jusqu'à finalement se retrouver a quelques centimètres de moi, la tête légèrement baissée.

C'est qu'il n'avait pas menti sur sa taille...

Avouons que je ne suis pas quelqu'un de difficile à dépasser.