Chapitre 5

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- J'aime bien ta nouvelle coupe.

Tu lui souris et indiques ses cheveux. Le Loup Blanc fronce les sourcils et passe une main sur sa nuque comme si il se rendait compte soudainement que ses cheveux qui lui arrivaient aux épaules étaient maintenant coupés très courts. Il relève les yeux vers toi, visiblement touché.

- Merci...

Tu commences à lui préparer une omelette hésitant à continuer la "discussion" de peur de l'effrayer. Tu décides quand même d'essayer.

- Je ne t'ai pas vu sortir. Tu es allé chez le coiffeur non ?

- Steve m'a coupé les cheveux.

Ses phrases sont toujours courtes, sa voix toujours froide et son visage s'est refermé mais il y a déjà un peu de discussion, c'est déjà ça. Même pour toi, cela te fait du bien. Tes seules vraies conversations depuis quelques jours étaient avec Tony et malgré le fait que tu l'adores, tu n'en peux plus du condensateur du réacteur de son armure ou quelque chose comme ça. Dans tous les cas, tu ne comprends pas grand chose en sciences.

Vous restez quelques minutes sans rien dire alors que tu continues de préparer son repas.

- Tu ne cuisines pas souvent on dirait ?

- Non. 

Tu manques de soupirer.

- Tu n'es pas inscrit sur les tours de cuisine et tu ne manges pas souvent avec nous.

- Je vis plutôt la nuit. Les gens...j'ai plus l'habitude.

- Je vois.

Il te fait un peu penser à Loki alors qu'il observe consciencieusement tes gestes pour les reproduire plus tard. Il garde une certaine distance avec toi, reculant quand tu t'approches et réciproquement. Tu le regardes avec amusement.

- A t'éloigner et à te rapprocher comme ça on dirait que tu danses.

- Je dansais avant. Tous les soirs.

- Vraiment ? J'ai du mal à t'imaginer danser.

Il hausse les épaules et fronce les sourcils, surement plongé dans les souvenirs qu'il lui reste des années 40. A partir de ce moment là, tu fais un peu la discussion toute seule pour combler le blanc qui s'installe en attendant de finir l'omelette. Lorsque le plat est fini et à présent fumant dans une assiette tu ranges en silence.

- Merci.

- De rien. Tu vas la manger ici ?

- Non. Je vais monter dans ma chambre.

Tu hoches la tête et commences à remonter.

- Si tu as besoin d'aide, hésite pas à toquer à ma porte.

  C'est de loin ta plus longue discussion avec Bucky Barnes. Il semble toujours aussi fermé et gêné mais tu es contente de voir qu'il a fait un effort pour te parler. C'est surement Steve qui lui a demander.

Everybody loves somebody somedayWhere stories live. Discover now