5.La nouvelle colocation

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Jack se réveilla au bruit de la machine à café.
Il avait étonnamment assez bien dormi, malgré le fait que la radio se soit allumée en plein milieu de la nuit.
Il regarda l'heure sur la petite horloge accrochée en haut du bureau : 6h30

Jack décida de se lever, malgré lui, pour porter compagnie à son hôte.
Il trouva sur la chaise de bureau, un tas de vêtements propres qu'Arthur lui avait laissé.
Il prit la chemise bleu à motifs fleuris, ainsi qu'un simple jean un peu trop large pour lui.

Puis, après s'être coiffé, il sortit du bureau et se dirigea vers la cuisine.
M.Keskoukidi était en train de boire une tasse de café en lisant un journal.
Arthur : Jack ! Tu es déjà réveillé ?! J'espère que tu as bien dormi.
Jack : Très bien merci, je suis un lève tôt.
Arthur : Tu as bien raison, il faut profiter de la vie !

Arthur invita Jack à s'assoir en face de lui.
Arthur : Comme tu le sais déjà, ton service ne commence qu'à 16h30 mais je voulais t'emmener avec moi un peu plus tôt, pour que tu puisses voir comment ça se passe.
Jack : Pas de problème. Et merci pour les vêtements.
Arthur : Oh ce n'est rien ! J'espère qu'ils ne sont pas trop grands pour toi, on ira t'en acheter des nouveaux tout à l'heure.

Jack : Bien, dans ce cas là, je vais aller chercher mon enveloppe.
Arthur : Mais non voyons, garde ton argent pour plus tard, je te les achèterai moi.
Jack : C'est très gentil à vous, mais je ne peux pas accepter, vous avez déjà fait tant de choses pour moi.
Arthur : Comme tu veux, mais n'hésite pas à me demander si tu changes d'avis !

Après avoir fini de déjeuner, Arthur emmena Jack dans le garage pour aller chercher un vélo.
Mais, comme sa femme avait déjà prit le sien pour aller faire des courses, il ne restait plus que le petit vélo de sa fille pour Jack.
Arthur : Mince, Stéphanie est partie avec son vélo, je suis désolé Jack mais nous ne pourrons pas tenir à deux sur le mien, je suis beaucoup trop lourd...

Jack : Ce n'est pas grave, ça ne me gêne pas du tout, quand j'étais à Paris, je volais tout le temps les vélos dans les écoles primaires.
Arthur le dévisagea.
Jack : Je les rendais le lendemain bien sûr !
Il y eut un moment de silence avant que les deux hommes décident de partir.

Une fois dehors, la discussion reprit et Arthur commença à lui posait des questions sur le Titanic, ce qui ne fit pas très plaisir à Jack.
Il se contenta juste de confirmer ses suppositions.

Arthur : Tout le monde devait paniquer à bord ?!
Jack : Oui.
Arthur : Et l'eau, elle devait être gelée ?!
Jack : Tellement gelée, qu'on arrivait plus à penser...

Arthur se tut jusqu'à la fin du trajet.
Il y avait déjà des personnes qui attendaient de pouvoir acheter leur journal, quand Jack et Arthur arrivèrent devant la boutique.
Arthur : Tiens, tu n'as qu'à t'asseoir ici pour le moment.

Jack obéit et s'assit sur une chaise à côté d'Arthur qui commençait déjà à servir ses clients.
Quelques minutes plus tard, Arthur proposa à Jack de s'entraîner à tenir la librairie.

Il échangea donc de place avec Arthur, qui resta près de lui pour l'aider.
Un jeune homme, aux cheveux brun et à la peau bronzé, s'avança vers Jack, d'un pas hésitant.

Homme : Excusez moi msieur, qu'est ce qui serait mieux entre Victor Hugo et Maupassant ?
Jack paniqua, il n'avait jamais entendu parler de ces deux hommes.
Il voulut demander de l'aide à Arthur, mais ce dernier n'était plus là.
Alors il essaya d'improviser.

Jack : Je vous conseillerai Maupassant, son écriture est très fluide, ça vous plaira beaucoup !
Homme : Oh mais ce n'est pas pour moi msieur ! C'est pour ma femme, elle va bientôt accouchée et elle est très anxieuse.

𝒲𝒾𝓉𝒽𝑜𝓊𝓉 𝓎𝑜𝓊Where stories live. Discover now