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Seul.
Dans un lieu inconnu et totalement sombre.
Soudain, il le vit.
Blessé, quasiment mort, étendu sur le sol.
Autour apparut la brigade fantôme, une expression triomphale sur le visage.
Il essaya de bouger, de crier..mais il en était incapable, comme paralysé.

Kurapika : LÉOLIO !!
Il s'était redressé d'un coup, frissonnant, pleurant, haletant, tout à la fois.
Léolio (paniqué) : Eh, Kurapika, tout va bien. Ce n'était qu'un rêve.
Le blond le regarda. Il était vivant.
Il se jeta à son cou, en laissant libre court à ses sanglots.
Léolio quant à lui, était étonné. Kurapika, d'ordinaire secret, réservé, qui ne montrait jamais ses sentiments, pleurait dans ses bras.
Léolio : Tu veux me le raconter..?
Kurapika essaya de parler mais les mots se bloquèrent dans sa gorge, étouffés par les pleurs.
Léolio : Chhht, calme toi. Tu me le raconteras plus tard, d'accord ? Je sais déjà que c'était un très mauvais rêve. Tu bougeais la tête, tu serrais les poings...
Kurapika : Je.. désolé..
Léolio : Pourquoi tu t'excuses ? Ce n'est pas ta faute, la fièvre donne beaucoup de cauchemars.
Kurapika : La.. fièvre..?
Léolio : Oui, tu es malade.
Encore une fois, tu as abusé de ton nen.
Kurapika réfléchit. Et si c'était un rêve prémonitoire ? Il commença à paniquer. Il ne devait pas laisser ça arriver.
Déterminé, il se leva du lit et commença à marcher en direction de la porte, avant que ses genoux ne le lâchent et qu'il s'effondre au sol.
Léolio : Kurapika ! Qu'est ce qui te prend ?! Je viens de te dire que tu es malade !
Kurapika : Mais.. il faut que j'y aille. Je.. je ne veux pas te perdre !! Si ils parviennent à te tuer.. je ne m'en remettrais jamais..
Il recommença à pleurer.
Léolio le releva, le réinstalla sur le lit et le prit dans ses bras.
C'est donc de ça qu'il avait rêvé. Et, apparemment, ça l'avait vraiment bouleversé.
Léolio : Eh, il ne vont rien me faire, d'accord ? Je reste avec toi.
Kurapika resserra son étreinte.
Kurapika : Je t'aime. Tu ne sais même pas à quel point.
Léolio : Et moi donc.
Et c'est comme ça qu'ils passèrent la nuit, enlacés, collés l'un à l'autre, chacun réalisant à quel point ils s'aimaient.

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One shots LeopikaWhere stories live. Discover now