I will save you...[Newtmas]

Chapitre 48

Je me réveille dans les bras de Newt. Il est endormi et complètement mignon.

Je lui caresse doucement les cheveux, toujours aussi doux. C'est agréable.

Dans ses moments là je sens mon coeur battre fort et rapidement.

Avant ça m'arrivais quand j'avais une crise, maintenant ça m'arrive simplement parce que je l'aime.

Je n'aurais pas pensé qu'une chose comme ça m'arrive à moi. Je veux dire, pouvoir être avec quelqu'un qui m'aime malgré mes crises.

Au début je ne voulais pas lui dire que j'étais malade. Tout simplement parce que toute personne qui a appris ma maladie s'est enfui. Par peur que je m'en prenne à eux certainement.

Le seul qui était resté, c'était Minho. C'est bien pour ça que c'est mon seul ami. J'avais oublié l'idée d'avoir un petit copain ou une petite copine. C'était juste impossible, impensable.

Newt est arrivé. Avec ses yeux magnifiquement sombres, ses cheveux dorés, son visage juste magnifique.

Il m'a plu à la seconde où je l'ai vu rentré. À la seconde où il s'est assis sur cette chaise en face de moi, tout essoufflé.

C'est bien pour ça que je voulais apprendre à le connaître. C'est bien pour ça que j'ai supporté le fait qu'il me rejette. C'est aussi pour ça que j'ai tant voulu l'aider.

Je ne voulais pas me l'avouer alors je l'avouais encore moins à Minho. Je m'empêchais quelque part de l'aimer. Parce que l'aimais aurait forcément voulu dire lui parler de ma malade et à ce moment-là je n'étais pas du tout près.

Je ne sais pas pour lui, je ne sais pas à quel moment il est tombé amoureux de moi, mais je sais que pour moi, Minho avait raison, je suis tombé amoureux à la seconde où je l'ai regardé.

Je lui caresse doucement le dos et il se réveille petit à petit.

Je souris bêtement en voyant ses yeux s'ouvrir.

- Coucou Newtie.

- Coucou Tommy.

On est dimanche, je ne sais pas quelle heure il est, mais faire la grâce mâtinée avec celui qu'on aime c'est juste incroyable.

- Tu as bien dormi ?

- Parfaitement et toi ?

- Très bien aussi.

Il se repositionne sur moi et me serre un peu plus dans ses bras.

- Tu es câlin ce matin.

- Oui... J'ai envie de rester avec toi.

- Je suis là ne t'inquiète pas je ne pars pas.

- Je sais... Je voulais dire, j'ai vraiment envie de rester avec toi, toute ma vie. Je ne veux jamais être avec quelqu'un d'autre.

- Je ne laisserais jamais filé dans les mains de quelqu'un d'autre. Tu vas devoir me supporter encore longtemps.

- Ça me va. Je n'avais pas l'intention de te laisser partir non plus. Un jour on se mariera ?

- Bien sûr ! On sera heureux tu verras.

- On pourrait même avoir des enfants. En adoptant.

- Oui, c'est une idée qui me plaît.

- Quand ça arrivera j'aimerais que ma mère puisse voir ça...

Je viens le resserrer contre moi.

- Ne t'en fait pas elle le verra. On ne le fera pas sans elle. On va la sortir de là.

- Je suis désolé de tout ce qu'elle a pu nous faire. Ce n'étais pas elle je ne la connais pas comme ça elle a vraiment été manipulé.

- Blondie je te crois. Je le sais, je ne lui en veux pas. J'en veux à ton père et à ce médecin débile. Pas à elle. Elle est dans un hôpital psychiatrique de toute façon il y a des millions de raisons pour lesquels elle aurait eu envie de le faire. Le problème, c'est qu'elle n'aurait jamais pu pouvoir le faire. Des patients avec des idées comme ça il y en a des milliers. Sauf qu'on l'a aidé à mettre ses idées à terme. Il est là le problème.

- Je ne sais même pas comment elle a fait pour tenir aussi longtemps. Mon père est vraiment une ordure.

- Ça tu l'as dit. Elle n'est pas malade elle a besoin d'aide, c'est totalement différent.

- On peut l'aider alors.

- Comment ?

- On ne peut pas la laisser ici. Il faut qu'on trouve quelque chose pour la faire sortir.

- Ton ancienne maison ton père la paie toujours ?

- Oui je crois.

- On pourrait la faire sortir et l'emmener là-bas. Elle trouvera un boulot par la suite et elle pourra se payer elle-même une maison.

- Mon père ne voudras jamais payer la maison si elle est dedans.

- On a qu'à pas le prévenir.

- Oui, c'est vrai et comment on l'a fait sortir de là ?

- On va demander à mon père. Il va sûrement pouvoir nous aider.

- Merci Tommy...

Je lui relève la tête et je dépose mes lèvres chaudes sur les siennes.

*

Il est à peu près midi et j'entends mon père rentrer. Avec Newt on se précipite donc pour aller le voir.

J'ai dit à Newt de me laisser parler, je devrais sûrement pouvoir le convaincre.

- Salut papa !

- Salut les garçons.

- J'ai quelque chose de super important à te demander.

- Encore ?! Si ça continue je vais demander de l'argent pour vous rendre service.

- Très drôle !

- Je ne rigolais pas. Enfin bon qu'est-ce que tu voulais me demande ?

- Comment on peut faire pour faire sortir Hannah de l'hôpital psychiatrique.

- Oula je ne suis pas médecin demande ça à ta mère.

- Non je te le demande à toi parce que tu as son père en prison. Et que c'est lui le coupable on ne peut pas la laisser là-bas alors qu'il a inventé sa maladie.

- Je suis d'accord, mais ce n'est pas aussi simple. Puis où est-ce qu'elle va aller ?

- L'ancienne maison de Newt. Plus personne n'habite là-bas. Juste le temps qu'elle retrouve un rythme de vie normal et qu'elle retrouve un travail.

- Je ne sais pas les conditions qu'il faut pour la faire sortir. Je peux demander à voir ton père Newt et à le faire avouer, mais je ne sais pas si ça peux suffire.

- Ce n'est pas juste qu'elle soit là-bas.

- Je le sais. On en reparlera ce soir avec ta mère. Si c'est possible alors on le fera ne t'en fait pas pour ça.

- Merci beaucoup je te revaudrais ça !

- Dans ce cas-là tu as plus d'une chose à me redevoir.

- Si pouvais oublier les autres fois ça m'arrangerait !

- C'est ça et puis quoi encore ! Allez on va à table et j'appellerais le poste après pour voir ce qu'on peut faire.

- Tu es le meilleur père merci !!

- Il faut toujours que t'abuse toi hein ! De toute façon, tu n'es pas le meilleur fils.

- Quoi !?

- Et oui, c'est Newt.

Je prends une tête outrée pendant que le blond à côté rigole. Je finis par rigoler aussi et on part tout les trois prendre notre repas.