I will save you...[Newtmas]

Chapitre 50

Je sens mes yeux s'ouvrir difficilement. Je mets pas mal de temps à émerger.

Tout mon corps me fait mal, je sens que tous mes muscles sont tendu. Je reviens à moi petit à petit et je me souviens de ma crise de la veille.

Je ne mets donc pas longtemps à comprendre qu'une nouvelle fois, je me trouve à l'hôpital.

Je suis dans une chambre seul. Ils ne veulent sûrement pas prendre le risque que mon voisin de chambre soit blessé.

Durant une crise, je pourrais très bien l'attaquer et à l'inverse d'un médecin ou d'un infirmier, il ne serait pas qualifié pour gérer ça surtout s'il est malade. 

Enfin bon, de toute façon, je ne vais pas rester ici maintenant que je suis réveillé. Comme j'en ai l'habitude ils vont me faire un paquet d'examen puis je pourrais rentrer chez moi.

Je baisse mon regard vers mes mains. J'ai de gros bandage. Je n'ai pas trop mal quand je les bouge, cest déjà ça.

Je regarde autour de moi et je trouve la petite sonnette pour appeler une infirmière. Je la prends et appuie dessus.

Peu de temps après je vois ma mère arrivée dans la chambre. J'étais quasiment sûr que c'est elle qui allait venir. Ça à toujours été comme ça. À part quand elle est occupé avec quelqu'un d'autre, cest toujours elle qui vient me voir après mes crises.

- Comment tu te sens Tom ?

- Ça va. Je me sens un peu engourdi et tendu, mais à part ça tout vas bien.

- C'est normal tu as fait une grosse crise hier. Tu as de la chance que Newt était là.

- Oui... J'ai toujours eu de la chance qu'il soit à mes côtés.

- C'est quelqu'un de bien tu dois prendre soin de lui.

- C'est ce que j'essaye de faire maman, je te le promets.

- Je sais. Tu as toujours voulu faire le bien. Tu n'as jamais voulu faire mal. Simplement ta maladie t'a mis des barrières. Mais je suis fier de toi, fier de l'homme que tu es devenu. Tu te bats constamment contre ça et tu ne lâches pas. Tu n'as pas laissé ta maladie définir qui tu es.

- Parce que ma maladie n'a rien à voir avec qui je suis. Je n'agirai pas comme ça si elle n'était pas là.

- Je le sais, tu as fait assez de choses, tu l'as montré assez de fois pour que je te croie totalement. Les gens qui t'aiment comme moi, papa, Newt, Minho... Savent faire la différence entre toi et ta maladie. Les gens qui tiennent à toi sauront tout de suite lorsque tu es en crise, car on sait que tu n'aurais jamais agi de la sorte autrement.

- Je suis content que vous soyez là.

- On le sera toujours quoi qu'il arrive.

- Je vais pouvoir rentrer à la maison aujourd'hui ou les examens vont durer plus longtemps ?

Des fois je reste plusieurs jours ici, car il y a des patients qui passe en priorité avant moi, mais j'aimerais bien pouvoir rentrer.

Ma mère me regarde et commence à pleurer.

- Maman ça va ? Tu ne veux pas demander à tes collègues des jours de congés, tu as l'air exténué.

- Ce n'est pas ça Thomas...

- Alors quoi ? Il y a un problème avec papa ? Ou Newt ?

- Non... Il faut qu'on parle Tom... Sérieusement.

- Je suis là, tu peux me parler. Je préfèrerai d'ailleurs que tu me parles au plus vite parce que ça commence à m'inquiéter. Il est arrivé quelque chose à quelqu'un dans la famille ?