Les ennuis continue

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La porte s'ouvrit sur Kyméo :

« -C'est quoi ce bordel ! Hurla Kyméo en entendant mes amies rire aux éclats. J'étais décidé à lui faire face, je partis donc à sa rencontre et je m'aperçus qu'il n'était pas seul mais avec sa mère :

-Oh bonsoir Grâce, pardon pour le désordre mais je ne savais pas que...

BAAM !! C'était la main de ma belle-mère en plein sur mon visage

-Tu te prends pour qui petite conne ? Tu crois que parce que mon fils est sorti tu vas faire ce que tu veux ?

-Maman calme toi je m'en occupe ne t'inquiètes pas... » Il s'approcha de moi et mit sa main sur ma joue en feu, «- Mariama tu vas me virer tes potes de chez nous Ok ? » J'acquiesçai encore sous le choc de la gifle de sa mère, je lui aurais bien rendu son coup mais je savais que Kyméo me l'aurais fait regretter.

J'allai dans le salon puis demandai à mes amies qui n'avaient même pas remarqué mon absence de partir

« - Ouais ne t'inquiète pas de toutes les façons on devait s'en aller demain y'a cours, alors on se voit demain ?

-Et bien... Commençai-je

-Non Mariama arrête le lycée à partir de maintenant c'est fini pour elle, me coupa Kyméo.

-Tu arrêtes le lycée mais pourquoi ?, m'interrogea Maëlle

-Ce n'est pas vos affaires donc sur ceux bonne soirée les filles, répondit Kyméo à ma place. Il ouvrit la porte, mes deux copines qui avaient compris que discuter ne servaient à rien sortirent, Kyméo ferma la porte derrière elles. Je me retournai, commençai à monter les escaliers quand il m'attrapa le bras, me fit descendre de force les quelques marches que j'avais gravies et plaqua contre le mur sous le regard de sa mère qui ne fit rien pour l'arrêter :

« -C'est la dernière fois qu'en mon absence tes potes viennent chez moi t'a compris ?!

-Ben pourquoi ? Toi tes copines tu les emmènes bien chez NOUS non, répliquai-je en essayant de me dégager

-... Avoue-le : t'aimes quand je te fais mal non ? Parce que là tu cherches les coups ! Me dit-il en pressant un peu plus mes bras, mais je ne fléchis pas :

-C'est vrai que toi a part me frapper et sauter tes pouffes tu ne fais pas grand chose

-Ne me pousse pas Mariama sinon tu vas pas assumer... » Sa mâchoire se contracta signe de sa colère grandissante, je ne répondis rien à cela car je savais que la moindre de mes paroles pourraient le faire sortir de ses gongs et que je regretterai mes paroles. Voyant que j'avais perdu mon entrain il sourit, puis me lâcha. Sa sorcière de mère n'avait pas bougé et semblait même heureuse de voir que son fils me dominait. Kyméo s'écarta pour me laisser passer mais voyant que je ne bougeai pas il alla rejoindre sa mère et ensemble se dirigèrent vers le salon.

Je montai dans la chambre et me posai sur le lit pour réfléchir à tous ces évènements désastreux qui m'étaient tombés dessus et je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. Quand j'eus fini une demi-heure plus tard je me décidai a appelé mon père pour qu'il m'explique mieux sa décision :

« Allô baba ?

-Oui Mariama t'es calmé ?

-Baba pourquoi tu m'a désinscrite du lycée ? Tu dis toi-même que si on veut devenir quelqu'un dans la vie il faut travailler dur à l'école !

-C'est vrai mais quand tu est déjà la femme de quelqu'un là tu n'a plus besoin de travailler dur a l'école. Tu sais les affaires de ta nouvelle famille marchent très bien donc tu seras à l'abri du besoin

Mariama: Coups et HonneursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant