Chapitre 18

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— Ça a été tout-à-l'heure avec ma mère au fait ?

Je remplis ma casserole de spaghettis et appuyai sur ceux qui ne rentraient pas dans l'eau avec ma main ce qui me provoqua des petits picotements par endroit.

— Oui.

— De quoi est-ce que vous avez parlé ?

— Principalement de toi, annonçai-je en me retournant vers lui pour lui faire face.

— Vous avez dit que du bien de moi j'espère ? demanda-t-il avec un petit sourire taquin depuis son tabouret.

J'imitai son geste et contournai le tabouret. J'entourai son cou de mes bras et soufflai un « Bien sûr » avant de l'embrasser.

— Mon ange... dit-il avec son sourire habituel rompant notre baiser.

Je rougis d'un coup et enfouis mon visage dans son cou pour éviter qu'il ne me voit rougir.

— J'aime bien ce surnom, admit-il.

— Arrête c'était niais...

— Je ne trouve pas. J'aime bien moi. Mon ange.

Je m'écartai pour lui refaire face et souris.

J'étais une boule de bonne humeur aujourd'hui dis donc.

Il approcha son visage du mien doucement comme d'habitude pour me demander l'autorisation de faire ce qu'il voulait et même si je ne savais pas ce que c'était, je hochai la tête parce que je lui faisais confiance et que je savais qu'il n'irait pas trop loin.

Il déposa alors un bisou sur ma joue et tout mon corps se tendit.

C'était la première fois qu'il me faisait ce geste et j'aimais bien.

Dans une pulsion, je déposai à mon tour un baiser sur sa joue piquante à cause de sa barbe naissante.

Moi je n'avais pas du tout de barbe et j'étais jaloux.

Ethan enleva soudainement mes bras de son cou, il saisit mes mains dans les siennes et commença à caresser délicatement le dos de celles-ci avec ses pouces.

— Dis... commença-t-il.

— Oui ?

— Tu voudrais bien qu'on sorte cet après-midi ?

Mes joues prirent une teinte rouge et je demandai :

— Comme un rencard ?

— Oui enfin si tu veux.

Je me penchai vers lui et l'embrassai.

— Bien sûr que je veux mon ange, répondis-je en posant mon front contre le sien.

Il déposa ses lèvres sur ma joue et s'écarta.

— Je vais aller voir comment va ma mère et lui demander si elle veut manger.

Je me décalai pour le laisser se lever, mais je l'interrompis en posant ma main sur son torse me rendis compte de quelque chose :

— Tu ne m'as pas dit qui t'avais fait ça, constatai-je en montrant son visage du menton.

Heureusement, il n'était blessé qu'à son visage même si ça me rendait fou parce que ces bleus gâchaient sa beauté, mais il avait raison quand il avait dit qu'il n'avait pas de côte cassée ou fêlée étant donné qu'il n'avait déjà plus mal.

— Mon patron.

Je haussai les sourcils :

— Ça m'étonnerait que ce soit Stéphanie qui t'ait fait ça.

Après nous (BXB)Where stories live. Discover now