Chapitre 14

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''Le bonheur, il ne faut pas lui courir après, il faut le fabriquer soi même. Voilà le secret.''
- Katherine Pancol.

Je posai ma main sur l'oreiller d'à côté. Il n'y avait personne. Depuis longtemps sans doute vu que le tissu était froid. Je tournai mon visage et attrapai mon portable qui affichait onze heures. Oui, il m'avait prévenu qu'il devait repartir en cure. Je me mis en boule sous ma couverture et soupirai. Ça avait été si bien pourtant. Je me souviens m'être réveillée deux fois cette nuit et chaque fois car je pensais que cela n'avait été que mon imagination mais dès que je sentais ses bras m'entouraient je me détendais immédiatement.

Finalement, après quelques minutes de rêverie, je tirai la couverture et vis, posé par terre, mon gros ours en peluche. Je le pris dans mes bras et le serrai contre moi. Il était trop mignon et il était doux et chaud aussi ! Au moins je n'aurai jamais froid maintenant. Je sortis du lit et allai faire ma toilette. C'est alors que l'on frappa à ma porte. J'allai ouvrir et quelle ne fut pas ma surprise en voyant Brady se tenir devant l'entrée, un sourire aux lèvres. Je tentais de refermer la porte mais il m'en empêcha. Ça m'apprendra à ouvrir sans même savoir à qui j'ai à faire.

- Eh, c'est pas très cool ça, dit-il en pénétrant dans l'appartement.
- Brady dégage ou j'appelle la police.

Il se moqua de moi.

- Ca fait trois semaines que l'on ne s'est pas vu et c'est comme-ça que tu me traites ? Pas cool. Enfin bref, regarde ce que je te remmène.

Il brandit un petit paquet.

- C'est des croissants ! Alors, ça te dit un petit déjeuner ?
- Pas avec toi. Dégage de chez moi.

Il leva les yeux au ciel et me jeta le paquet dans mes mains. Quel sale matin et je remerciai le ciel pour que Justin ne soit pas resté aussi longtemps. Malgré le fait qu'il ne le connaît pas, je doute qu'il aurait apprécié sa visite.

- Au fait, maintenant que tu es de nouveau avec ton cher et tendre, est-ce que tu lui as dit pour nous ?
- Comment, sais-tu que nous...
- T'oublies que je dois te surveiller, je dois donc t'avoir à l'œil à chaque heure du jour ou de la nuit.

Je pris une grande respiration. Il s'amusait à m'espionner, il y avait quand de quoi avoir peur. Un malade, tout comme son patron ! Je lui saisis le bras et le jetai dehors, lui ainsi que ses putains de croissants avant de refermer la porte à clé. Ça ne pouvait plus durer, je ne pouvais pas continuer à garder cela pour moi, il fallait que j'en parle à Justin.

Je savais bien que j'étais menacée, que ma famille et mes proches étaient en danger mais si je continuai à cacher cela, peut-être que les choses seraient plus compliquées par la suite. Et puis, Justin finirait bien par le savoir un jour et je ne voulais pas qu'il m'en veuille de ne lui avoir rien dit. Même-ci je savais déjà qu'en lui parlant de ça maintenant, il serait tout de même frustré du fait que j'ai pu garder cela pour moi, durant autant de temps.

Alors maintenant que ma décision était prise je ne devais pas traîner, il fallait que je me dépêche avant qu'il ne trouve encore un autre moyen de me faire du chantage. Je me préparai rapidement et sortis ensuite de mon appartement, tentant d'être la plus discrète possible. Je ne voulais pas qu'il me suive. Justin avait dit qu'il devrait retourner au centre de soin ce matin, alors c'est normalement là-bas que je le trouverai.

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POINT DE VUE JUSTIN
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En fait, je n'étais pas retourné au centre de désintoxication, car Kyle avait eu la bonne idée de me demander de venir chez lui. Et donc, me voilà, dans le bureau de son immense demeure, assis sur un siège, en face du sien, vide, observant le jardin qui se trouvait derrière la baie vitrée de la pièce. Sérieusement, il me dit de venir et lorsque j'arrive, il n'est même pas présent. Mais je n'allais pas m'en plaindre, en fait, c'était plutôt une bonne chose.

The Power Of Attraction Tome 2Where stories live. Discover now