if only i knew.. armin x reader

Chapitre I - Mon introduction

  Les cours avaient recommencé. Les vacances étaient finies. Et ça s'entendait, se voyait surtout. Les rues bondées de sacs, d'uniformes, les rames de train et de métros pleines à craquer, des passants de tout âge qui arboraient tous une expression crispée ou stressée. Maternelle, primaire, collège et lycée ou encore des étudiants et des employés, tous se pressaient vers ce qui semblait être leur échafaud. Sans mentir, je pensais comme eux. Cependant, mes nerfs étaient surtout mis à rude épreuve par la tonne de caféine que j'avais ingurgitée la veille. Tous les moyens sont bons pour se donner une contenance, non...?
  L'idée de retourner sur les bancs de la fac me terrorisait mais la soif de nouveau, l'envie de m'enfuir loin d'ici m'empêchait de faire marche arrière. Du moins jusqu'à ce je me retrouve installée dans l'amphithéâtre, à regarder les gens s'engouffrer par dizaine comme des vagues sur r qles rochers pendant la marée basse. Sans la notion paisible..au contraire. Une fois tout le monde entassé, le responsable de ma prochaine torture...que dis-je...le proviseur fit son entrée pour prononcer son discours barbant de pré-rentrant qui en faisait bailler plus d'un. La fin du supplice sonna et la course au premier sorti reprit, me laissant les bras ballants et figée devant la horde d'animaux qui dépassaient la vingtaine en moyenne d'âge. L'idée de me retrouver dans cette foule fit monter mon anxiété qui ne se calma uniquement une fois que je pus atteindre mon appartement.
  Exténuée, l'idée de prendre un bain me parut plus qu'agréable. Arctic Monkeys à fond, l'eau chaude et l'odeur suave de la noix de coco émanant de mon bain ne tardaient pas à me retirer cette pression accumulée, à me détendre. Cela aurait pu continuer si je n'avais pas eu à me ruer, en peignoir, pour ouvrir à la personne qui ne cessait de sonner. Et merde... Des grands yeux bleus, une coupe mi longue droite et blonde, un sourire chaleureux, ça ne pouvait être que lui...
     - Alors, je vois qu'on est toujours pas prête?