Une Semaine Pour Tomber Amoureux ; Part 3

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⚠ Attention, ce chapitre contient des paroles et des actes qui peuvent affecter les âmes sensibles ! ⚠

Le lendemain, je le trouva au même endroit duquel on s'est quitté la vieille, à croire qu'il n'avait pas bougé. Il me parla de tout et n'importe quoi sans que je n'écoute vraiment.

Haru : Tu es sûre que tu ne peux pas venir à ma fête ce soir ?

Moi : Je te le répète, j'ai des cours, tu es amnésique ou quoi ?

Haru : D'accord...

Au lycée, il ne me parla pas pendant que je travaillais, il s'affala sur sa table jusqu' à l'arrivée de ses amis qui faisaient comme si rien ne s'était passé la veille. Les pauses passaient et Haru ne venait pas me voir, et tant mieux, cela me permettait de travailler.

La fin des cours vint, je voyais Haru partir avec ses amis pour sa soirée, j'allais alors à mes cours.

Le dernier fut annulé, une absence, il était 19 heures alors j'en ai profité pour faire des courses.

Il faisait bien sombre, une nuit sans lune, super, j'aimais et je déteste toujours l'obscurité, tu ne sais pas ce qui peut t'arriver.

? : Salut ma jolie~

Oh mon dieu, pourquoi ça m'arrive à moi ?

? : Tu viens, on va s'amuser cette nuit ? Ça te dit ? ~

Moi : N... Non merci...

Il s'avançait vers moi, par instinct j'ai couru dans la rue, vers où, je ne savais pas, chez moi, j'aurais mis trop de temps à ouvrir et fermer la porte, ma mère était en voyage d'affaire et je n'avais aucun amis. Je reconnaissais la rue, il y avait un téléphone à droite, j'étais assez éloignée du malade, je tournais et bingo, le papier où était écrit le numéro de Haru.

Conversation téléphonique

Haru : Allo ?

Moi : Haru ?

Haru : Sam-chan ? Pourquoi tu m'appelles à cette heure ?

Moi : Je... Il... Il y a un malade qui me court après et...

Haru : Où es-tu ?

Moi : Dans la rue à droite où on s'est quitté les deux derniers soi... Ah !

Fin de la conversation téléphonique.

Il m'avait attrapé par le bras et me traînait sur quelques mètres dans la rue étroite et de plus en plus sombre... Il me plaqua brusquement au mur et enleva mon haut. J'avais tellement peur, me faire violer, je réalisais à quel point ce genre d'événement stressait, affolait et angoissait. J'avais beau essayé de me débattre, rien à faire, il était bien plus fort que moi. Il me faisait des baisers dans le coup, ce qui me dégoûtait, puis il caressa ma poitrine, l'horreur... Je voulais m'évanouir pour ne pas avoir à ressentir et à voir ce spectacle et ma puta*n de vulnérabilité.

? : Laisse la tranquille !

Moi : Haru !

Le malade : Laisse la moi, ça fait trop longtemps que j'ai pas eu de... Aie ! Tu cherches la bagarre toi ?

Haru venait de frapper mon agresseur, ce dernier se releva et ils se battèrent, je réussis à prendre la bouteille qu'il avait à la main avant, même si je ne l'avais pas remarqué, j'en ai profité et lui ai cassé sur la tête, avant de m'évanouir de fatigue, mais je ne ressentis aucun choc.

Je me réveilla brusquement après, je ne savais pas combien de temps s'était écoulé mais je n'étais plus au même endroit, sur un lit dans un endroit inconnu. La porte s'ouvrit sur Haru.

Recueil D'histoires CourtesWhere stories live. Discover now