Recueil D'histoires Courtes

Une Semaine Pour Tomber Amoureux ; Part 7

Je me suis d'abord réveillée en pleine nuit, je venais de faire un cauchemar, le malade qu'on avait rencontré mercredi et hier s'introduisait dans la maison et nous tuait dans notre sommeil, j'ai sursauté si brusquement qu'Haru s'est réveillé aussi.

Haru : Qu'est ce qu'il y a ?

Moi : Cauchemar, ça faisait longtemps que je n'en avais pas fait.

Haru : Raconte moi.

Moi : Je... Il y avait le malade qu'on a vu tout à l'heure et aussi mercredi... Il est entré dans la maison et il nous a tué, d'abord toi... C'était horrible !

Haru : Eh je suis là, ne t'en fait pas, il pourra pas entrer, je l'ai signalé à la police et ils finiront par le retrouver ne t'en fait pas.

Il me fit ensuite un tendre bisous sur le front qui m'a aussitôt apaisé. Je me suis par la suite rendormie, collée à lui bien sûr.

J'ai à nouveau ouvert les yeux quelques heures plus tard je dirais et j'ai rencontré le visage de Haru, son beau visage. Puis ses yeux se sont ouverts et j'ai continué de le fixer. Il a commencé à devenir un peu rouge puis il s'est redressé sur le lit, ce que j'ai fait à mon tour ensuite.

Haru : Pourquoi tu me fixais ?

Moi : Parce que tu es beau.

Haru : J'adore ta franchise.

Moi : C'est de l'ironie ?

Haru : Non pas du tout !

Moi : Tant mieux, tu as faim ?

Haru : Pas vraiment, on fait quoi aujourd'hui ?

Moi : Me voir ne te suffit pas ?

Haru : Depuis quand tu es si... Comment dire ? Depuis quand tu oses ainsi dire les choses ?

Moi : Depuis que j'ai réalisé à quel point tu étais important pour moi je suppose.

Haru : Et tu ne te demandes pas ce que je ressens à ton égard ?

Moi : Si justement. Mais attend avant de répondre, pour ce qui est de mon cas, je t'aime et j'en suis sûre car c'est un sentiment qui n'est jamais apparu en moi, il est apparu en ta présence, quand tu as débarqué dans ma vie, dans ma classe, tu as fait chaviré mon cœur et mon esprit, qui n'ont été focalisé sur rien d'autres hormis toi.

Haru : Eh bien moi aussi je t'aime ma chère Sam-chan. Je t'ai aimé dès le premier jour, quand mes yeux ont pu voir ton visage, ce dernier gravé dans mon cœur pour toujours, avec la peur que ce ne soit qu'un mirage.

Moi : Tu es un vrai poète mon cher.

Haru : Tu reconnais mon talent !

Moi : Je me demande, tu as déjà été amoureux ?

Haru : Tu es jalouse ?

Moi : Oui bien évidement, tu peux me répondre ?

Haru : Non jamais, et je n'ai jamais embrassé de fille ou même de garçon.

Moi : Tu dois te douter de mon cas. Bon, va dans la salle de bain, et mets les même habits qu'hier, je vais me changer ici.

Haru : Oui chef !

Je souris à cette réponse et il fit de même, une fois celui-ci sorti, je m'habille d'un simple jean et d'un tee-shirt, nul besoin de compliqué la chose.