Drei

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He is a reporter, and I hate him.

Les sirènes hurlent encore et toujours.
Cette ville qu'est New-York ne sera jamais calme.

La fête est gâchée. C'est un fait.
Les fêtards sont déçus. Et se dirigent vers Manhattan.
Le nouveau lieu de la soirée.

Une jeune fille pleure. Elle ne doit avoir pas plus de 10 ans. La pauvre, la voilà traumatisée.

Les voitures de police s'enchaînent les camions de pompiers aussi.

Et les gyrophares donnent un semblant d'ambiance de boîte de nuit.

C'est triste, glauque et sale.

Le sang du pauvre homme coule jusqu'à la plaque d'égout la plus proche.

Les journalistes accourent, tous heureux d'avoir un nouveau scoop, hypocrite.

Demain, et tout le monde le sait, les titres à la une seront :

-Mais qui est le gâcheur de la soirée ?
-Le suicide du Queens
-La star macabre de la fête

Ou des titres plus ou moins similaires.
Les gens sont bizzarement attiré par ce genre de nouvelles.

~°~

  Le jeune inspecteur sort de sa voiture, et accourt vers la scène de crime, son brassard de policier fièrement enroulé autour de son bras, il passe par dessus sa tête la barrière jaune de sécurité.
Il s'approche de sa collègue histoire d'avoir des renseignements sur cette affaire.
Mais celle-ci est en pleine discussion avec un homme. Un homme, grand, au cheveux châtain, il porte des lunettes et ne doit pas dépasser les 26 ans. Son air légèrement mélancolique agace notre inspecteur au plus haut point. Un journaliste.

Celui-ci à l'air d'être en plein débat avec la jeune policière. Celle-ci lui sourit de toute ses dents. Elle n'a aucune information à lui transmettre et essaye de combler le vide de la discussion avec un aimable sourire.

Le jeune inspecteur s'approche du duo et salue avec dédain l'homme. Avant de lui serrer la main par pure politesse.

"Que faites-vous là ?
-Je ne fais que mon travail, monsieur.
-Bien, dans ce cas je vais vous demander d'aller faire votre travail derrière ces jolies barrières jaunes, qui indique la scène de crime. Merci bien, au revoir.

Le châtain rit doucement, et sourit avant de dire

-Je crois que cela risque d'être impossible mon cher, voyez vous, je porte autour de mon cou, un badge m'autorisant à aller sur cette scène de crime. Alors, tchao bye bye vous-même.
-Mais dites-donc votre insolence envers les forces de police vous coûtera chère mon cher !
-Mais dites-donc, votre abus de pouvoirs vous coûtera cher Monsieur l'inspecteur des forces de police.

Les deux hommes qui se disputaient ne remarquent pas la jeune policière au bord de l'explosion.

-Vous deux, ça suffit ! Vous avez quel âge là ? Tous les deux 26 ans non ? Parce qu'on dirait des gamins de 8 ans. Alors vous allez me faire le plaisir de soit, allez vous disputer ailleurs et en-dehors de cette scène de crime soit vous la fermez ! Sinon j'en prends un pour taper sur l'autre. Compris ?!

Les deux hommes, pourtant plus âgés qu'elle se regardèrent, penaud. Et dirent à l'unisson des excuses.

-Oui madame, pardon madame. On ne recommencera plus madame. Promis.
-Très bien. Alors faites la paix.

Les deux hommes écarquillent leurs yeux de surprise. Eux faire la paix ? C'est du jamais vu.

-M'enfin Aéla, tu ne peux pas nous faire ça.
-Oui Aéla, tu ne peux pas.
-Ah si, je le peux. Et vous allez le faire. C'est ça, où je vous vire.
-Aélaaaa...
Dit le journaliste en tapant des pieds.
-Moi, hehe, elle peut pas me virer, ahah tu l'as dans le c'
-Oh! L'inspecteur on surveille son langage, et si je peux très bien te faire partir d'ici.
-Allez cheh.
-Tais-toi toi.
-C'est toi tais-toi!
-Nan, c'est toi.
-Ta bouche.
-Aélaaa, le journaliste, il m'a dit "Ta bouche".
-Nan, c'est pas vrai, j'ai pas fait exprès, c'est sorti tout seul, mais lui il a faillit dire un mot pas beau. Il est méchant.
-C'est toi, t'es méchant.
-Nan c'est toi. Tu mens. Aahh berk le menteur. Aélaaa ton copain il ment.
-Arrète, moi au moins c'est mon amie. Pas comme toi.
-Tu racontes n'importe quoi, Aéla aussi c'est ma copine.

La jeune inspectrice ferme les yeux et se pince l'arête du nez. Pendant ce temps les deux hommes commencèrent à se battre, enfin plutôt se taper les mains ?
Quand Aéla vous dit qu'il se comporte comme des enfants, ce n'est pas une blague.

-OK, très bien, le journaliste de mes deux, tu vas te calmer de ce côté là, et toi, l'inspecteur tu vas de l'autre côté, et vous allez revenir une fois calmé. Est ce que c'est clair ? 

-Oui, Madame. Dit le journaliste.
-...Je veux aller de l'autre côté. Pourquoi Lucas à forcément le meilleur côté ?
Tu le préfères Aéla, c'est ça ?
-Mais, j'ai dit des côtés au hasard. Et si tu n'es pas content tu n'avais qu'à arriver avant."

Et bien, maintenant, je vous pris, continuons l'enquête, vraiment. Sans interruptions. Alors, la jeune femme s'avança vers l'entrée de l'immeuble, elle salue quelques collègues et emprumte la cage d'escalier afin de se rendre sur le toit.

Froid et venteux.
Les mots qui conviennent le plus au toit.
Rien.
Rien ?
Vraiment ?
Alors qu'est ce que ce pistolet fait là ?

___

L'inspecteur et le journaliste :

L'inspecteur et le journaliste :

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Il n'avait que 19 ans.Where stories live. Discover now