Chap. 4 Obsessions

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Me revoilou ! 'Ce n'était pas le moment' pourrait être le sous-titre de cette fiction... Vous allez beaucoup le voir... Je vous laisse avec le chapitre ! Bonne lecture !
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Chap. 4 Obsessions

[Aomine]

    "Le deuxième s'appelle Ogiwara, il est vraiment novice, lui.
-Tu sais des choses sur l'expérience de Kagami ? me hâtai-je de demander.
-Pas vraiment, il n'est pas d'ici.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?
-Il vient d'une autre ville, reprit la jeune femme en haussant les épaules. Je ne sais pas laquelle. C'est celui à la mèche et la blonde qui l'on amené apparemment.
-Il était déjà soldat, j'imagine," déduisit Haizaki.
Je restai pensif alors que les questions reprenaient, concernant les autres forces spéciales.

    Je fronçai les sourcils à la vue de Hara, ce grand dealer aux cheveux d'un gris lilas qui masquaient ses yeux. Il ressemblait à un adolescent en crise avec ses vieux vêtements troués, trop grands. C'était un des gars les plus riches de la ville pourtant... un des plus dangereux aussi.

    Mon regard se ralluma quand une silhouette pâle, avec des cheveux noir mi-longs approcha. Je serrai la mâchoire. Ça allait se corser... Le gars souriait et s'approchait lentement. Il venait visiblement de délaisser une salle de jeu, ses cartes encore en main.
"Dès que j'ai su que vous étiez là, je me suis pressé de venir vous saluer."
Mon acolyte se tourna et fronça les sourcils à son tour.

    L'homme s'arrêta finalement et ajusta son col blanc alors que deux filles très dénudées se pressaient à ses côtés — une question esthétique, je suppose.
"Ça fait quelque temps que vous parlez à mes filles, vous essayez de négocier ? Les prix sont fixes, je pensais que vous le saviez depuis le temps.
-On leur parle juste, elles se font chier, rétorquai-je. C'est pas payant la discussion.
-C'est moi qui décide ici, mon petit."
J'allais l'étrangler. Il rit.

    Au loin, le blond et le cyan détournèrent le regard de leurs sources d'informations et leur visage se déforma de crainte. C'était la pire chose qui pouvait arriver...
"Et vous allez payer.
-Pas de fric.
-Oh, mais je te parle pas d'argent..."
Le sourire carnassier de l'homme aux cheveux d'ébène s'agrandit et ses yeux me semblèrent briller de folie.
"Quoi de mieux que prostituer ta très chère sœur ? Elle est déjà en ma possession de toute,manière.
-Répète ce que tu viens de dire et je t'étrangle."
Sans même réfléchir, j'avais rompu la distance entre nous, et ma main avait saisi son cou d'albâtre. Un cri du blond avait tenté de me retenir ; c'était trop tard.

    Le silence qui avait envahi la pièce fut remplacé par le bruit d'armement de colts et fusils. J'avais agi sans réfléchir, quel con. Le rire de Hanamiya retentit alors que mon cœur s'accélérait. Ma sœur. Mon unique raison de survie. Je lâchai et lançai un regard à mes amis. Nous nous comprîmes.

    Le cyan fut le premier à réagir en tirant sur le grand lustre qui éclairait la pièce — les intérieurs de La Débauche étaient systématiquement clos pour éviter des regards indiscrets et surveiller les allées et venues rendues plus difficiles par l'absence de fenêtres. Un grand fracas retentit et nous fûmes plongés dans le noir. Nous profitâmes de ce court instant pour nous échapper en frappant deux gars qui nous bloquaient le passage. Une seconde après, ils étaient sortis à leur tour.

    Un jeu du chat et de la souris géant débuta. Nous étions quatre, ils étaient une dizaine. Nous nous cachâmes tout d'abord dans les différents bâtiments de l'édifice gris empli de l'or le plus sale qui puisse exister. Je comptai les coups de feu : ils n'économisaient pas leurs munitions... C'était à la fois inquiétant et rassurant : d'un côté ils gâchaient bêtement leurs armes, de l'autre... ils ne devaient pas manquer de recharges... L'argent faisaient des miracles dans ce monde, même s'il était sale.

DissidentsWhere stories live. Discover now