PROLOGUE

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Un placard, c'est sombre, étroit et ça pue.

Mais je ne suis pas dans un placard non, mais j'aurais bien voulu.

Je ne sais pas où je suis...

Tout est noir, froid. Une pièce sombre. Voilà où je me trouve, ça pourrait être un cauchemar malheureusement, c'est bien la réalité.

Je suis faible, je mange très peu depuis 3 semaines.

Je ne sais pas ce que je fais ici, j'ai du mal à réfléchir.

Je sais juste que je suis coincé ici depuis un moment déjà, que je mange très peu et qu'ils me boûrent de sédatifs puissants.

Comment je le sais ? Je le sens, c'est tout.

La nuit, il m'allonge sur un lit, mes poignets liés à des lianes rattachées à la barre du lit.

Comme s'il avait peur que je m'échappe alors que j'en suis incapable, ou pense-t-il que je suis dangereuse ?

Je ne pense pas... Les seringues scotchées à mes veines sur mes bras meurtries, je le vois arriver qui défait sa ceinture et puis le sédatif fait son effet.

Le trou noir.

Chaque matin, ils nous amènent en salle d'entraînement avec les autres, on est trois pour l'instant.

Ça ne m'étonnerait même pas d'en voir d'autre arrivé, ils veulent faire de nous des machines a tué, des monstres, à nous sûr entraîner comme ça.

Je m'entraînais dur en espérant pouvoir avoir assez de force et m'échapper un jour...

Je m'entraîne jour et nuit parfois, quand j'arrive pas à dormir...

Des cauchemars.., ou plutôt, des débris de souvenirs de mon ancienne vie sans doute, mélangées avec tout ce qui ne ressemble pas à la réalité.

Mais qu'es ce que la réalité ?

Mes nuits sont courtes, et c'est tant mieux.

Sinon je me souviens d'eux, et ma vie d'avant.

Où j'étais une fille tout à fait ordinaire mais heureuse et je  déteste ceux qui m'ont enfermé pour ça.

J'avais un petit groupe d'amis... Mais ça me suffisait.

Il y avait Nick, mon meilleur ami, mon confident, mon épaule sur qui pleuré.

Il me comprenait mieux que quinconce et ne me fuyez pas quand des chose étrange se passe avec moi ou mes mains, mais là n'est pas le sujet.

Et puis il y avait Joy, elle était
magnifique, toujours souriante et là pour me remonter le moral.

Avec elle, j'ai fait les 400 coups et encore le mot est trop faible.

J'allais à l'école aussi, c'était mon avant-dernière année, je faisais des études d'art.

J'avais une famille aussi pas très grande, mais je l'ai aimé. Je revois ma mère qui me regarde avec son joli sourire par-dessus mon épaule alors que j'étais en train de peindre.

Et puis c'est le trou noir.

Comment j'ai pu atterrir là ?

Ma vie est peut-être un mensonge au final, mon subconscient a peut-être tout inventé... Tout écrit...

Et là, vous allez me dire, mais qui es-tu ? Où es-tu ?

Je m'appelle Léna, oui juste Léna.

Et voici mon histoire.

~Revive yourself~    Where stories live. Discover now