Par toi-même {Bakugo x oc}

Chapitre 23- Kirishima

La journée s'était terminée sur des heureux et des déçus, mais la plupart avaient réussi l'épreuve pratique, contrairement à Bakugo et moi.

Lorsque nous étions tous rentrés des épreuves, quelques professeurs avaient félicité mes camardes et nous avaient repris sur quelques petites choses avant de nous laisser aller nous reposer.

J'avais tracé dans ma chambre pour ne croiser plus personne, et une fois arrivée seule dans la pièce, je n'arrivais plus à retenir mes larmes, glissant contre ma porte, calant ma tête sur le bois et ressassant l'épreuve pour relever tout mes défauts et m'auto-détruire.

Mes lèvres ne cessaient de trembler. Je n'aimais pas cette image de moi, mais là, plus rien n'était contrôlé chez moi. J'avais juste envie de tout oublier, faire comme si il ne s'était rien passé et repartir à zéro sur cette journée. Mais ce n'était pas possible.

Ce mercredi, je m'étais levée comme chaque matin et m'étais préparée, en descendant qu'au dernier moment, refusant de déjeuner, l'estomac noué en je ne sais combien de noeuds.

Comme la rapidité des professeurs pouvait parfois nous étonner, je m'attendais à recevoir les résultats dès aujourd'hui.

Je jette un coup d'œil à l'heure affichée sur mon téléphone et j'y remarque plusieurs message et un appel manqué.

J'ai encore 5 min, j'ai le temps de répondre.

J'ouvre mes messages et en remarque un de Kirishima qui s'excusait du fait qu'il avait insisté hier.

J'ai peut-être été un peu dure, il avait rien demandé, surtout rien fait de déplacé.

Je l'ignore pour lui assurer qu'il n'y avais aucun problème en personne tout à l'heure.

Je regarde les autres et découvre un message de mon père: « Réponds au téléphone. ».
Mes sourcils reproduisent cette fameuse forme que j'avais l'habitude de faire lorsque mon père donnait des nouvelles étonnantes.

Super.

Je l'appelle, avec peine, et il décroche à la seconde sonnerie.

-Tu nous as fait quoi là ? Dit-il, directement.

Je m'y attendais.

Je part pour répondre mais Kirishima entre dans ma chambre après avoir discrètement frapper à ma porte. Je lui fait signe de ne pas faire de bruit et de s'assoir sur mon lit le temps que je termine l'appel. Il avait hocher la tête et m'avais lancé un regard compatissant.

-Oui, donc quoi ? Relançais-je.
-Tu me demande pas en quoi ? Me demande-t-il.
Attend mais, c'est vrai ? C'est pour quoi ?
-Dit toujours.
-Les examens, la pratique surtout.
-Comment tu as su ?
-T'occupes. J'ai pu voir les enregistrements et je comprend pas pourquoi tu es allé aider cet imbécile. C'était complètement prévisible que le professeur allait s'échapper, enfin ! Je te l'ai pourtant appris ça, Eryne.
Son ton était dur, comme à son habitude.
-J'étais pas certaine que l'imbécile, comme tu dit, qui d'ailleurs s'appelle Katsuki, allait s'en sortir seul face à l'énorme bout de ciment qui tombait droit sur lui.
Kirishima avait tourné la tête à l'annonce du mot « imbécile » et « Katsuki », reliés.
-C'est pas des comportements comme ça que je veux veux pour mon stage, jeune fille.
-On apprend de ses erreurs comme tu dit, et c'est toi qui m'a proposé. Tranchais-je.
-Sans moi tu n'aurai rien.
-Qui te dit que je préférais aller avec toi que de ne rien avoir ?
-Je te connais, idiote.