● Chapitre 2

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- Parce que je crois bien que je t'aime.

Ouais je sais c'est très gnangnan mais et alors ? Moi aussi je suis humain j'ai le droit d'être gnagnan !

À la suite de mes mots il écarquilla grand les yeux. Ça se comprend en même temps. Puis il m'avoua que lui aussi, il m'aimait. Mon cœur loupa un battement et alors que l'on pouvait faire cuire des steaks sur mes joues, je l'embrassai de nouveau. Puis une troisième fois. Encore une autre. De nouveau.

Tant et si bien qu'on était rentré au beau milieu de la nuit. Maître Lisa Lisa n'avais pas trop posé de question sur le fait qu'on ait plusieurs heures de retard, qu'on soit essoufflé, trempé de sueur ou bien que Caesar est mal dans le bas du dos.

Honnêtement tant mieux. Mieux vaut qu'elle ne sache rien. On était reparti en direction de nos chambres, rigolant, un pot de pommade pour son dos à la main.

J'avais insisté pour lui mettre la fameuse pommade et lui voulais absolument dormir avec moi. Je cédais bien entendu. Mon petit ami s'endormit donc sur moi alors que je n'en revenais toujours pas. Ce qui se passait était-il vraiment la réalité ? Hélas j'aurais aimé me rendre compte de mes sentiments plus tôt.

Le jour de la dissolution des anneaux approchait à grand pas. Comme examen final j'ai dû affronter AC/DC qui avait assassiné Loggins. À la fin du combat je réussi à dégager un anneau de mon corps en prenant l'antidote.

Puis nous sommes partis en Suisse récupérer la grosse gemme rouge d'Aja.

Devant le vieux manoir où se trouvait Cars et Wham, nous nous disputions pour la première fois depuis que l'on sortait ensemble avec Caesar. Lui voulais y aller de suite et moi je préférais attendre la tombée de la nuit. On en vint rapidement aux mains mais maître Lisa Lisa nous stoppa. Alors alors qu'il partait seul vers la bâtisse, je l'entendis chuchoter :

- Ti amo, sciocco. (Je t'aime idiot)

Puis il me lança un regard ressemblant à un adieu. Je ne vais pas compris ce qu'il avait dit ce jour-là mais j'étais sûr que " sciocco " voulait dire idiot. Je n'ai compris que bien des années plus tard.

Avec notre maître on se décidait finalement à aller le rejoindre. Cependant quand nous sommes arrivés, plus un bruit. Nous rentrions dans le trou béant dans le mur et rien dans la salle. Celle-ci était vide.

Je remarquai alors une bulle de couleur étrange. Elle était rouge, rouge sang. Dedans son bandana, qui est en ma possession aujourd'hui bien qu'il soit ternie par le temps est-ce que l'antidote au second anneau mortel.

Je tiltais alors qu'il s'était sacrifié pour me sauver. Quand la bulle explosa libérant la dernière onde de Caesar je vis un petit papier. Quelques mots était écrit dessus.

- Non piangere sciocco.

Je demandais la traduction au maître avant d'exploser en sanglots, tombant au sol.

- Sorry espèce d'imbécile ! Tu croyais vraiment ça possible !

Je sentis alors un liquide chaud et tournais la tête. Du sang coulait de sous une pierre. J'hurlais et tabassais cette saloperie de pierre. Pourquoi fallait-il qu'elle lui tombe dessus ?

En y repensant si j'avais été avec lui dès le début, peut-être que ça ne se serait pas passé comme ça. Peut-être n'aurais-je pas épouser Suzy. C'est lui que j'aurais voulu épouser. Des larmes inconscientes se mirent à couler.

- Monsieur ? Vous allez bien ?

- Oui ne vous en faites pas. Juste un souvenir douloureux.

Je essuyais ses larmes qui auparavant n'aurais jamais coulé. De toute façon après sa mort je n'ai plus été le même.

- Merci d'avoir voyagé sur notre ligne. Nous vous prions de bien vouloir descendre dans le calme.

Souvenir D'une Époque Révolue Where stories live. Discover now