Exil

49 10 10
                                    


Vivre sans elle est le plus cruel des exils,

Quand brûle son souvenir dans mon cœur d'argile,

Jamais je n'oublierai cet instant si fragile,

Où j'ai compris qu'elle était ma terre d'asile.

C'est elle qui m'a appris la force et la tendresse,

Qu'il faut vivre avant que la vie ne disparaisse,

Mais la mienne est à ses côtés, sous ses caresses,

Elle est mon monde, ma lumière et mon ivresse.

Je donnerai tout et n'abandonnerai pas,

Je me battrai et livrerai tous les combats,

Dans l'espoir fou qu'un jour, enfin, elle m'aimera,

Car mon rêve est de finir ma vie dans ses bras.


© Perle Scrivenia

(Alexandrins)

~ Catharsis ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant