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J'arrive devant mon lycée et entre dans celui-ci. Je retrouve mes amis à l'intérieur.

Moi : Salut les gars

Julien : Salut Mathilde

Olivia : Salut Mathilde ! Alors, Alice va bien ?

Moi : Pourquoi tu me demandes ça ?

Olivia : Bah je sais pas, vous êtes proches nan ?

Moi : Ouais mais...

Camille : Mais ?

Moi : Nan rien, on y va ? Dis-je en entendant la sonnerie retentir

Cela fait en fait deux jours que je n'ai pas envoyé de message à Alice. On n'aurait jamais dû s'embrasser. C'était qu'une simple erreur. Bref, je suis Olivia et pars en cours d'histoire avec elle.

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- 17:06, fin des cours -

Je salue mes amis et me dirige vers mon scooter. J'étais en train de prendre mes clés quand j'entends quelqu'un s'approcher de moi derrière moi. Je me retourne et vois Alice.

Moi : Alice ??

Alice : Écoute Mathilde, j'ai pas vraiment compris pourquoi t'as voulue me zapper comme ça, mais qu'est ce qu'il s'est passé ??

Moi : Rien ! Il s'est rien passé...

Je me retourne mais Alice en décide autrement et m'attrape l'avant-bras afin que je me tourne vers elle. Je lâche un petit cri de douleur.

Alice : Oh merde désolé, t'as quoi au bras ?

Moi : Je.. euh.. rien...

Alice : Montre moi Mathilde

Moi : Il n'y a rien à montrer

Alice : Te fout pas de ma gueule Mathilde, je sais qu'il y a quelque chose, tu sais que je suis toujours là pour toi, n'est ce pas ?

Moi : Oui, je sais, dis-je en soupirant

Alice : Parle moi s'il te plaît

Moi : Ok monte

Je prends mon deuxième casque dans le mini coffre et le lui donne. Je l'enfile et elle le fait aussi à son tour. Je monte sur le scoot et elle vient entourer ses bras autour de ma taille.

Je démarre et roule jusqu'à ma fameuse colline. Une fois arrivé, je descends et Alice me suit derrière. Je m'arrête et contemple le ciel depuis la colline. Alice arrive derrière moi et pose sa main sur mon épaule.

Alice : Je suis la Mathilde

Moi : Je sais, dis-je en lui souriant

Je me tourne vers elle et remonte ma manche. Alice pose son regard sur mon bandage à l'avant-bras.

Moi : Tu te demandais sûrement de quoi était capable mon père hein ? Dis-je en commençant à retirer le bandage. Ça fait des années qu'il trouve des moyens pour encore plus me torturer, la dernière fois c'était les coups de ceinture, maintenant c'est ça, dis-je en dévoilant ma blessure

Alice semble complètement choquée de la gravité de ma blessure. Elle prend mon bras dans ses mains et me regarde.

Alice : Mathilde... Je-

Moi : Ne t'inquiète pas, tu n'as rien à dire, je veux pas de désolé, dis-je en ayant les larmes aux yeux

Un petit silence s'installe avant que Alice reprenne.

Le faux sourireWhere stories live. Discover now