Espoir, c'est le mot espoir que j'ai envie de crier. Aujourd'hui, le juge a invité tout le monde à se présenter pour le verdict final. Le verdict qui dira si je vivrais sans aucun parents pendant un bout de temps ou non.
Ce matin là, je n'arrivais pas à dormir. Je me suis levée et je suis allée marcher dans la rue, seule, il était 6h du mat. Le jour commençait à se dévoiler et j'entendais déjà des oiseaux chanter.
Cet instant semble calme, tout le contraire de ma vie en ce moment.
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Encore une fois, on se retrouve là, dans ce tribunal, espérant que ma mère en sorte libre. Alice est avec moi, nous n'avons pas parlé du trajet mais je sais qu'elle me soutient car elle me tient la main.
Les juges se présentent, ainsi que les magistrats, les avocats et surtout la coupable. Nous nous levons et le juge nous permet de nous asseoir.
M.H : Bonjour à tous, nous sommes présent ici aujourd'hui pour faire part du délibérément concernant cet affaire, je vous prie de vous lever, dit-il en regardant ma mère
Ma mère se lève, son avocate est à côté d'elle. Elle regarde derrière elle et me voit, elle me fait un sourire que je lui rends. Je ferme les yeux et je serre très fort la main d'Alice en attendant le verdict.
M.H : Madame Pousset, vous êtes reconnus coupable d'avoir tué votre mari mais uniquement par légitime défense, l'accusée est libre
Ma mère pleure de joie et remercie son avocate. La famille de ma mère est folle de joie pendant que la famille de mon père, un peu moins.
Moi : Quoi ? Alice j'ai bien entendu ?
Alice : Oui ! Ta mère est libre Mathilde !
Je viens lui faire un câlin et pleure toutes les larmes de mon corps. Elle est libre putain. Elle est libre.
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Je suis de retour chez moi, Alice m'a accompagné. J'attends ma mère qui ne devrait pas trop tarder.
Maman : Ma fille !
Moi : Maman !
On se fait un grand câlin et nous pleurons toutes les deux à chaudes larmes.
Alice : Je vais vous laisser un peu toutes les deux, dit-elle en me souriant
Je lui souris et elle sort de la maison. Ma mère pose sa main sur ma joue pour essuyer mes larmes et je ris nerveusement.
Moi : On a réussi maman, on est débarrassé de lui pour toujours et tu es là devant moi, tu es libre
Maman : Oui, c'est terminé, tout va bien pour nous
Ma mère fait le tour de la maison et rassemble ses affaires.
Moi : Qu'est-ce que tu fais ?
Maman : On va partir, loin d'ici et de tous ces problèmes
Moi : Mais maman
Maman : Je ne peux plus rester dans cette maison, tu comprends ? On pourrait prendre l'hôtel le temps de trouver une maison autre part et loin d'ici
Moi : Maman...
Maman : Mmh je comprends, tu veux rester avec Alice c'est ça ?
Moi : Elle me fait beaucoup de bien maman, elle m'a beaucoup aidé quand mon géniteur était là
Maman : Elle a l'air géniale, je suis contente que tu te sois trouvée quelqu'un, t'as pas vraiment écouté ton "géniteur" au final comme tu dis
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Le faux sourire
RandomTout le monde la pensait heureuse. Comment une personne peut autant cacher sa souffrance ? Elle se posait sûrement la question aussi. Mathilde a 17 ans et est au lycée. Sa petite vie semble parfaite : de bonnes notes, populaire au lycée, des parents...