The heart never lies

Chapitre 4 : L'attente

Chapitre 4 : L'attente

Point de vue de Caleb

Pourquoi il est toujours là comme une ombre constante à me rappeler que tout aurait pu être différent. Après tout, c’est lui qui a mis fin à une amitié de 10 ans comme ça juste parce que c’était la bonne chose à faire. Pourtant, il est là à me regarder avec pitié  en faisant semblant de jouer le mec parfait. Il faut qu’il soit avec elle en plus.

Mettant fin à mes propres pensées, je me dirige vers eux. Lila me regarde en fronçant les sourcils. Je me poste alors devant eux, mains dans les poches en regardant mon ancien meilleur ami. Du coin de l’œil, je vois le regard interrogateur de Lila allant de moi à lui. J’entends alors Alex qui soupire et je l’entends dire à Lila :

« Bon, à lundi Lila, passe un bon week-end ! » dit-il en s’éloignant dans la direction opposée.

«  Toi aussi bon week-end, à lundi. » répondit-elle

Je le regarde s’éloigner et me retourne vers  Lila qui est déjà parti. Cette fille m’exaspère j’ai passé ma journée à lui courir après. Enervé, je la rattrape en quelques enjambées.

«  Hé, attend moi ! »

«  Quoi ? »  dit-elle agressivement

« Tu rentres chez toi ? » demandais-je en souriant

« Oui ! » répondis-t-elle en levant les yeux en l’air.

Je déteste les filles qui font ça. Si on les ennuie tant que ça elles n’ont qu’à le dire clairement. Elle pense sûrement qu’elle m’intéresse, j’aimerais bien lui dire que je la trouve vraiment chiante et sans intérêt mais bon il faut que je me contente de jouer le jeu un peu plus longtemps.

«  Je peux te ramener si tu veux ? » 

«  Non merci, le bus est juste là. » répondit-elle en me montrant le bus jaune de l’école.

« Ça craint un peu le bus. » dis-je en grimaçant

«  Je m’enfiche. » rétorque-t-elle en rougissant, gênée.

«  Allez viens, je t’emmène ! » déclarais-je en lui prenant le bras en direction de ma voiture mais elle se dégagea et me dit :

« Je vais prendre le bus. » dit-elle en continuant sa route

«  Ca sera plus rapide en voiture, allez c’est une offre amicale que je te fais. » déclarais-je

« Amicale ? On n’est pas amis. » répliqua-t-elle

«  Pas encore mais on va le devenir ! »

«  Tu es bien sûr de toi ! » répondit-elle en souriant

Je lui ouvris la portière passagère et lui dit : « Vous montez Mlle Evans ? » Elle me regarda en se demandant sûrement si c’est une bonne idée de me faire confiance. J’étais en train de me dire qu’elle allait sûrement me rembarrer encore une fois mais contre toute attente elle décida de monter à mon plus grand étonnement.

Après m’avoir donné les directions, nous roulions depuis 10 min dans un silence pesant que je décidai à briser.

«  Tu n’as pas de voiture ? » demandais-je 

« Non. »

« Pourquoi ? Tu as du la laisser à New York ? » dis-je curieusement

Du coin de l’œil je la vis me regarder, surprise.

«  Comment tu sais que je vivais à New York ? »