Harry Potter Serpentard

1.Une nuit d'automne

Godric's Holow, 31 octobre 1981

Les corps des deux parents Potter gisaient au sol sans aucune grâce tandis que le grand, l'unique (dixit lui-même) Lord Voldemort éclatait d'un rire sadique et parfaitement parfais (toujours selon lui, cela va sans dire).
Dans le coin de la pièce, dans un berceau, reposait un bambin qui regardait la scène d'un air émerveillé (parfaitement déplacé si on considérait que ses parents venaient mourir devant ces yeux).
Le très effrayant lord autoproclamé ce tourna vers le bébé et leva sa baguette, près à jeter le sort de la mort sans aucune forme de procès pour la chose fragile qui le regardait avec ses énormes yeux verts tout rond.
Il commença à prononcer la formule :

-Avada k...

...

Mais bien sûr le destin en décida autrement et il fallut qu'il s'attarde plus que de raison sur le petit garçon. Il était intrigué par l'apparente sérénité qui émanait de lui...après réflexion, il croyait même ressentir une certaine admiration dans les yeux du gosse. Voldichou - comme l'appelaient ses partisans quand ils pensaient ne pas être entendus - se rapprocha du bambin qui ne manifesta pas la moindre crainte à son égard, il se contenta de penche la tête sur le côté d'un air adorablement perdu, comme s'il savait que quelque chose n'allait pas avec le fait qu'il soit toujours en vie.

-T'es intelligent gamin. Remarqua le mage noir. Même s'il n'était pas vraiment sûr de lui-même.

Comme pour lui répondre, le gamin éclata de rire. Ce qui fit sursauter son vis à vis, qui écarquilla des yeux, surpris par ce son qui lui était inconnu (On ne rigolait pas de Voldemort bon sang de bois !).

-C'est...mignon. Admit Voldemort im self de manière hésitante. Enfin, je crois...Est tu mignon ? Demanda-t-il à l'enfant le plus sérieusement du monde.

Bien évidemment le gosse se contenta de le regarder avec ses foutus yeux trop verts...le  vert hypnotique de l'avada.

Le Si effrayant Voldemort (notez l'ironie) n'arriva plus à tenir tête à la petite chose devant lui. Alors, il fit ce que toute personne sensée aurait fait à sa place :

Il grogna face à sa faiblesse puis alla prendre l'adorable créature dans ses bras et transplana. (À ne pas reproduire ! Chez les gens réellement sensés, on appelle ça un kidnapping)

A noter que la vie du côté sombre ne fut plus jamais la même.