Stiles était au loft de Derek pour assister à la réunion de meute d'après combat. La veille, ou plutôt le matin vers trois heures, ils avaient mis fin aux agissements d'une créature répugnante à l'odeur douteuse. Il y avait passé plusieurs nuits blanches avec Allison avant de trouver ce que c'était.
Allison et non Lydia, car la rousse, ayant perdu son pouvoir de banshee, ne voulait plus avoir à faire avec eux, même sa soit-disant meilleure-amie.
Scott n'était pas jaloux. Au contraire, il était heureux qu'ils se lient d'amitié avec Allison.
Cette dernière sommeillait même contre son épaule gauche alors que Scott était vautré sur le canapé de l'autre côté.
Il grimaça en sortant son téléphone car la sonnerie de ce dernier avait coupé la parole à l'alpha et ce dernier le regardait, comme d'habitude, avec une envie de le tuer.
- Allo ? Melissa ? Que ... Quoi ? Il va bien ? ... Tu es sûre ? ... D'accord, j'arrive.
Il raccrocha les mains tremblantes.
- Stiles. Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demanda Allison qui s'était redressée quand il avait décroché.
- Mon père est à l'hôpital. Il n'a rien de grave, il veut même sortir de suite. Il devra juste se reposer à la maison. Mais il ne peut pas conduire. Je dois aller le chercher.
- Tu ne pars pas seul. Dit Derek.
- Et pourquoi ça ?
- Tu trembles. Il et hors de question que je te laisse partir dans cet état.
- Qu'est-ce que ça peut...
Il ne put rien dire d'autre qu'il se retrouva face au regard rouge de l'alpha.
- Je ne comptais pas le laisser y aller seul. Dit Scott. Allison ...
- Ne t'en fais pas.
La jeune fille embrassa son petit-ami avant de l'enlacer.
- Tu m'appelles quand tu seras chez toi pour me dire comment va ton père, d'accord ?
- D'accord.
- Tu peux me prévenir aussi ? Lui demanda Isaac et Erica en même temps.
Il leur sourit.
- D'accord.
Il suivit son meilleur-ami à l'extérieur.
- Tes clés.
Il les tendit à Scott.
Il se rendit compte qu'il tremblait encore quand il n'arriva pas à les sortir de sa poche. Il jura.
- Attends.
Il se sentit rougir malgré lui quand Scott glissa sa main droite dans sa poche gauche de son pantalon en collant son torse contre le sien.
- Allons-y.
Il acquiesça d'un signe de tête.
*****
Noah était épuisé. Après avoir été à la chasse à la créature avec la meute pour protéger son fils, même s'il se débrouillait bien, il avait dû partir à la chasse au criminel.
S'il ne les avait pas vu, peut-être aurait-il été plus prudent.
Il toucha son bras gauche. Cinq points de sutures et un mauvais coup quand il était tombé. Résultat. En plus d'un pansement, il avait le bras en écharpe.
- Papa.
- Fiston.
En voyant le regard embué de son fils, il ouvrit son bras droit. Ce dernier vint contre lui.
- Même si Melissa m'a dit que ça aller, j'ai eu peur.
- Ne t'en fais pas pour moi.
- Tu me demandes quelque chose d'impossible, papa.
Il vit Scott au pas de la porte.
- Comment vas-tu, Noah ?
- Plus de peur que de mal. Mais j'avoue être épuisé.
- Maman a dit que tu vas devoir te reposer.
- Et avant que tu parles de ton rôle de shérif, je te signale que tu as des adjoints, papa. Tu vas rester tranquille à la maison, au moins une semaine.
- Mais ...
- Papa.
Il soupira.
- D'accord. Une semaine.
- J'ai dit repos complet, pas que tu sois en arrêt qu'une semaine.
- Mais...
- Ton fils a raison.
- Maman.
Melissa venait d'entrer dans la chambre.
- Je viens de voir le médecin. Une semaine de repos complet puis une semaine de plus après avoir vérifié tes points et ton épaule. Si tu fais bien attention, tu pourras reprendre le travail. Sinon, cela peut durer au moins un mois.
Il soupira. Il allait devoir écouter les ordres du médecin.
- Tes papiers de sorties.
- Merci Melissa.
- Allons-y. Dit son fils.
- Maman. Je vais rester avec eux aujourd'hui. Dit Scott.
- D'accord.
¤¤¤
À peine s'était-il couché, après que son fils l'ai aidé à enlevé sa chemise pour un tee-shirt, qu'il s'endormit.
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Liens noués
General FictionStiles est avec la meute quand il apprend que son père a eu un incident. Noah est épuisé. Mais il sait que son erreur ne peut pas être mis que sur la fatigue. Il avait été détruit par deux personnes en qui il croyait.