Chapitre 40...

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* PDV de Lorenzo *
Je suis stupide mais alors j'en tiens une bonne couche quand même j'ai été trop impulsif, trop impétueux, trop rapide. Bon sang mais il m'arrive de réfléchir de temps en temps ??

- Elle va finir par se calmer vous savez. 

Ma tête pivote pour voir que son amie est sortie de la maison à ma suite en mettant une veste sur son dos. 

- Je n'ai pas besoin de pitié.
- Vous n'en aurez surement pas de ma part, vous avez été trop con avec elle pour avoir ma clémence. Je suis de son côté avant tout.

Je lève un sourcil en la voyant si sur avec moi, il va falloir qu'elle comprenne qu'elle n'est pas sur le sol américain ici. 

- N'oubliez pas a qui vous parler mademoiselle Vasquez. 
- A un homme un peu trop con pour avoir demander à une femme de l'épouser au lieu de s'excuser platement en lui promettant sécurité, amour et bonheur. 

Touché... 

- Mon orgueil a parler pour moi, je n'ai pas supporter toutes les informations que j'ai reçu et j'ai voulu aller trop vite. 
- Je comprends vous avez été berné tout les deux pendant des mois mais contrairement a vous qui vous êtes bien amusé en compagnie féminine, elle a beaucoup souffert les premiers mois d'avoir potentiellement trahit votre confiance.
- Il ne faut pas croire qu'elle a été la seule à souffrir et que j'ai décidé de passer à autre chose en l'espace de deux jours.
- Je me doute mais vous avoir vu dans cette posture avec ces femmes à été dur aussi et vous l'avez perdu.  
- C'est ce que je viens de faire qui m'a fait la perdre. 

Si je réfléchissais deux secondes avant d'agir ça ne serait pas arriver, maintenant j'ai juste l'air d'un con.

- Je vous l'ai dit elle finira par se calmer, elle est enceinte les hormones jouent aussi en votre défaveur surtout que l'on se rapproche beaucoup du terme.
- Je vais la laisser se calmer quelques temps dans tout les cas si elle me voit d'ici les prochaines minutes elle va me tuer. 
- Il y a de grande chance. 

Je pivote la laissant seule devant sa maison et retourne au club avec cette bague dans la poche, je l'avais acheter durant son "voyage" pour le jour de l'indépendance. Elle était restée dans ma poche tout le temps de notre recherche mais j'avoue l'avoir balancé au fond d'un tiroir quand je suis revenu chez moi. Depuis que j'ai pris conscience de tout ce qu'il s'était passé je me suis souvenu de cet achat et je ne sais pas pourquoi je suis allée la voir afin de lui poser cette question. C'était inapproprié et totalement déplacé... 

- Alors ou étais tu passé ?? 
- M'enterrer un peu plus profondément. 

Je me laisse tomber dans mon fauteuil avant de lui lancer ce que j'ai dans la poche pour qu'il comprenne seul et que je n'ai pas à m'enfoncer un peu plus.

- Tu te fous de moi ??
- Pas du tout.
- Mais tu es stupide ??
- Je pense que oui...

Vu ce que j'ai fait difficile de dire le contraire quand même mais maintenant je ne sais pas quoi faire hormis attendre que la tempête passe.

- Quand je disais que tu étais une pucelle en détresse je pensais pas non plus que tu en avais la stupidité.
- N'oublie pas que je suis ton patron Livio.
- Ce n'est pas ça qui va me faire peur tu sais, faut bien te rentrer du plomb dans la tête vu qu'elle me semble bien vide.

Au coeur du dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant