Chapitre 17

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    Samedi était vite arrivé, ça fait maintenant trois jours que je suis à la tête d'un gang de mafieux. Le rêve de tout adolescents de mon âge ou moins se réalise, moi depuis toujours je rêvais d'avoir une vraie famille. Une mère, un frère présent depuis toujours et non porté disparu puis réapparu comme par enchantement. Et bien sûr un père aimant et qui protège sa famille, enfin je veux dire non alcoolique. Il nous protégeait à sa manière mais à part lui personne ne l'avait remarqué. Ou peut-être ma mère, c'était son âme sœur après tout. Je voudrais tellement connaître leur histoire, savoir comment ils se sont rencontrés mais je n'ai pas le temps de lui demander.

Papa :- Alors mon fils raconte moi comment se passe ta nouvelle vie.

Moi :- Il y a tellement de choses que j'aimerais te dire papa.

Papa :- Alors dis les moi, je n'attend que ça.

Moi :- J'aimerais vraiment mais je ne peux pas. Enfin pas tout, tout d'abord il faut que tu saches que Steve n'est pas mort papa.

Papa :- Quoi ?!

Moi :- Il était avec ce type depuis le début et tout ça parce que vous lui avait menti sur sa véritable famille.

Papa :- Mais on n'allait pas lui dire aussi jeune qu'il avait été adopter. Je ne peux pas le croire, il est comment ? Il va bien ? Il a beaucoup changé ? Oh mon fils, mon fils, mon fils... Mon fils est en vie Dieu soit loué. dit-il en pleurant et en appuyant sa tête contre la table. Je n'arrive pas à y croire, pourquoi n'est-il pas venu avec toi ?

Moi :- Disons que lui et moi ce n'est pas l'amour fou. Et puis tu sais bien qu'entre vous ça a toujours été comme chien et chats.

Papa :- Et alors il reste mon fils, même si nous n'avons pas le même sang. Et comment ça ce n'est pas l'amour fou, vous ne vous entendez pas ?

Moi :- Pas des masses, il ne m'a montré que de la haine depuis qu'il est réapparu dans ma vie. Il est en colère contre tout et tout le monde depuis qu'il s'est fait "enlever" par Leonardo.

Papa :- Chut ne prononce pas son nom, des gardes travaillent pour lui.

Moi :- Mais je ne comprends pas, moi à sa place je l'aurai remarqué. Ok il a les yeux bleus comme maman apparemment. Mais ses cheveux, il aurait du remarquer. Toi et moi nous sommes blonds, maman et ses frères sont roux. Alors je ne vois pas pourquoi il n'a pas douter.

Papa :- Parce que ton grand-père maternelle avait les cheveux noirs.

Moi :- Avait ?! Il est mort ?

Papa :- Pour moi oui, je n'en sais rien sinon. Ta mère ne voulait pas prendre de ses nouvelles et c'était tant mieux.

Moi :- Et mamie alors ?

Papa :- Ta grand mère est morte lorsque j'ai voulu sauver ta mère des griffes de son horrible père.

Moi :- QUOI !? Tu veux dire qu'il existe plus horrible que toi en tant que père ?

Papa :- La ferme mini moi. nous rions à cette plaisanterie puis s'installe entre nous un blanc de quelques secondes avant que mon père ne le casse. Bon et dis moi quelle est la chose si importante que tu voulais me dire ?

Moi :- Euh oui, on parlera de maman et toi une prochaine fois. Je voulais te dire qu'on a de quoi faire tomber l'un des sbires de Leonardo De Luca.

Papa :- Et tu crois vraiment que c'est le bon endroit pour en parler.

Moi :- Oh que oui !

    Je lui explique ce que Steve et Ivan ont Trouvé le jour on ils se sont faufilés de ce qui me sert de bureau durant trois jours encore. Le plan de Steve se déroule à merveille, l'un des deux gardes qui était près de notre pièce fait une tête comme si il venait de voir un mort revenu de l'au-delà. Je vois qu'il sort un téléphone portable alors que nous rejoignons le reste du groupe de personnes qui sont venus également rendre visite aux autres prisonniers. Je m'approche furtivement et vois le nom de Carlos, et grâce à ma nouvelle amie et future équipière dans je ne sais quel merdier on se fourra. Je sais que Carlos n'est autre que ce cher inspecteur de mes deux de Carter. D'ailleurs Carter ne sonne pas très italien. Je suppose donc que c'est pour lui informer de ce que je viens de dire a mon père. Ça ne loupe pas car je reçois un message de mon frère, lorsque je rejoins les casiers, qui me dit << Bien joué petit frère je suis fier de toi. Le plan marche comme sur des roulettes >>. Je doute que ça soit Steve qui a écrit ce texte. Ça doit sûrement être Ivan qui a pris son téléphone et a répondu gentiment à sa place. Oui je ne vois que ça comme solution, mon frère ne m'écrirait jamais ce genre de chose, non. À moins qu'il n'est mourant, mais je doute.
    Enfin bref c'est trop bizarre qu'il soit si gentil d'un coup avec moi. Il ne fait que sortir des phrases que je rêve qu'il prononce depuis sa disparition. Et dire qu'il y a encore un mois et deux semaine j'étais sur un balcon à me demander ce qu'il pourrait bien se dire s'il était présent avec moi. Et maintenant tout ça me semble qu'un ramassis de conneries, il se dirait << Putain mais on est pas la pour se la couler douces les gars. On bosse la, alors plus vite on fini cette foutu mission plus vite on rentre tranquille pépère. >> Fils de pute. Tu n'es qu'un putain de fils de pute Steve. Et je peux le dire puisque tu n'as pas la même mère que moi pauvre enfoiré.
    Bon aller Julien détend toi, monte dans la voiture et pense à ta magnifique petite Juliette d'amour qui t'attend chez elle. Ça va me faire tellement de bien de passer une après-midi une vie normale. Sans fils de pute qui te donne des ordres ou qui ne torture pas des sales type et qui kidnappe des enfants au passage. Ou bien de soit-disant grand frère qui est bipolaire. Non la tu seras avec ta petite chérie et ses parents merveilleux, qui sont comme une deuxième famille pour toi.

Plus qu'une amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant