Plus qu'une amitié

Chapitre 6

Le lendemain mon père est de retour à la maison, il était en train de.. ranger ?! Je dirais plutôt qu'il cherchait quelque chose, mais bizarrement il remettait les choses qu'il avait déranger à leur place de base. Et c'est tant mieux parce que je ne l'aurai pas fait, bien sûr s'il ne serait pas du tout revenu j'aurai rangé au bout d'un moment. Je veux dire, je ne suis pas un flemmard ou un désordonnée au contraire, c'est juste que c'est son bordel et je ne suis pas sa boniche.
C'est en me levant pour petit déjeuner que je l'ai vu dans le salon un sac à la main, vide le sac. Je suis d'abord resté au pied des escaliers en regardant ce qu'il pouvait bien faire ou attendre qu'il me voit. Mais j'étais beaucoup trop presser d'avoir des réponses, je voulais savoir ce qu'il se passait. Pourquoi est-il parti soudainement ? Pourquoi n'est-il pas venu plutôt ou de temps en temps ? Pourquoi n'est-il pas resté où il était ? Et surtout s'il a bien fait ce que je crois qu'il a fait ? Au fond de moi une part espère que non, parce que malgré que ma vie a été de la merde a cause de lui, il reste mon père et je ne peux pas le voir derrière les barreaux ou en cavale. Mais une autre part aimerais que oui pour que ma vie soit plus tranquille et que je puisse la vivre comme je l'entends. Je m'avance donc vers lui pour qu'il me donne ce que je cherche.

Moi :- Papa !

Mon père :- Retourne dans ta chambre fils. me dit-il sans se retourner

Moi :- Papa j'aimerais savoir si tu as vraiment tuer ce type ? Est-ce que c'était vraiment toi ou quelqu'un essaie de te faire porter le chapeau ?

Mon père :- Évidement. Tu es au courant. Ça ne m'étonne pas. Maintenant retourne dans ta chambre et je ne me répéterai pas.

Moi :- Hors de question ! Je veux avoir des réponses et je les veux maintenant !

Il se retourne brusquement en pointant un doigt vers moi, il s'apprêtait à parler quand tout à coup j'entends les roues d'une voiture se crisper. Puis des coups de feu se font entendre ricochant dans toute la maison et brisant les fenêtres du salon et les vitre de la portes d'entrée par la même occasion. Mon père se jette sur moi pour me protéger et c'est alors que l'on entend des coups à la porte. Je propose à mon père de sortir par derrière mais il me dit que c'est beaucoup trop dangereux et qu'ils pourraient nous voir. Je décide alors de monter dans ma chambre et passer par la fenêtre pour aller chez les Robin et prévenir les flics. Mais mon père s'est fait tirer dessus et peu à peine se lever.

Moi :- Papa il faut que tu t'appuies sur moi pour qu'on atteigne ma chambre ok ? Je vais te sous-tenir mais s'il te plaît aide-moi à te soulever pour qu'on puisse atteindre la chambre de Juliette.

Mon père :- Non laisse moi fiston, c'est après moi qu'ils en ont pas toi.

Moi :- Ne soit pas idiot tu n'es pas en train de mourir, tu souffre juste tu peux encore tenir. Alors aide-moi !

Mon père essaie de toute ses forces de m'aider à se relever et jette le sac vide au sol. Au moment où nous atteignons le début des escaliers j'entends un énorme coup c'est alors que la porte s'ouvre. J'agrippe mon père comme je peux et nous fonçons à l'étage, mais ils sont beaucoup trop rapide. Je pousse mon père sur les quelques marches qu'il reste pour qu'il puisse atteindre ma chambre. Il le fait sans se retourner, quand à moi je me fais attraper par l'un des types dont je reconnais automatiquement le tatouage au poignet. C'est le même que celui qu'avait le gars que mon père a certainement tué et mon interlocuteur.
Je ne me laisse pas faire, je lui mets aussitôt un coups de pied dans la mâchoire ce qu'il fait qu'il tombe vers l'arrière mais il est rattrapé par son collègue. J'en profite alors pour essayer de m'éclipser mais l'autre me devance, il est un peu plus grand que moi mais pas aussi rapide. Il tente de me mettre un crochet du droit et je l'esquive, je le pousse le plus fort possible contre mon lit où il retombe de l'autre côté. Ça me laisse un échappatoire pour passer par la fenêtre, je rejoins la fenêtre de ma voisine ou celle-ci m'attends paniqué.