C H A P I T R E - FOURTEEN

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C H A P I T R E – 14 

Précédemment ; 

D'un coup sec et maladroit, je récupérai mon poignet, me défaisant ainsi de sa poigne, je ne veux pas rester encore une seule seconde avec lui, je me dirigeais furieuse vers la porte d'entrée.

- N'essaye pas de t'en aller, c'est fermer, affirma-t-il soudainement crisper alors que ses yeux passaient d'un bleu d'une douceur incomparable à un a noir à en arracher des frissons.

- Nous allons vérifier ceci, rétorquais-je déterminer à partir de cet endroit.

- Je ne ferais pas ça à ta place, grogna-t-il d'un regard plus que menaçant tandis que sa mâchoire se contracta.

- Sinon quoi ? Tu vas me faire quoi Luke ? Fis-je le défiant du regard.

Il sera les poings.

***

Le blond ne savait pas comment réagir face à cette situation préoccupante. Sa bouche s'entrouvrit sans pour autant faire scintiller ses cordes vocales, seulement un silence assourdissant régnait à présent. 

Il tourna aussitôt son visage en ma direction, plongeant son regard glacial dans le mien. Ses iris bleutés d'une beauté et d'un hypnotisme incomparable étaient de véritables armes de guerre pour me déstabiliser ; il était tellement imposant. 

Sa pomme d'Adam mouvait lentement à travers sa gorge à chaque fois qu'il avalait sa salive, sa mâchoire se contractait, ses dents se serraient les unes sur les autres et son regard devenait davantage méfiant, tout était subitement effrayant. J'eus la sensation d'avoir plongé dans une eau pleine de glace, me broyant les os jusqu'à ce que j’atteigne la surface. Une nouvelle fois, je n'aurais pas dû répliquer comme à mon habitude, éclipsée dans le silence en gardant mes propos à moi-même silencieusement. Cependant, je devais cesser de me faire traiter comme une vulgaire soumise ou encore, d'agir telle une enfant obéissante, cela en devient aberrant. 

Le blond s'approcha dangereusement de moi d'un air agressif et diabolique. Lorsqu'il faisait quelques pas en avant pour réduire davantage la proximité de nos deux corps, je reculais inconsciemment, pour par la suite me retrouver malheureusement entre le mur et le corps chaud de Luke ; coincée. Je pouvais sentir son souffle brûlant caresser le creux de ma nuque ainsi que ses saphirs me dévisager. Notre proximité si faible me mettait effroyablement mal à l'aise. Je joignis mes paumes de main sur son torse musclé en le repoussant violemment de toutes mes forces ; ce fut une déception. Il ne bougea pas d'un poil ce qui eut le don de m'agacer. 

« Tu as changé Sydney, finit-il par prononcer en cassant ce silence pesant.

-C'est-à-dire ? L'interrogeais-je en arquant un sourcil.

-Je préférais la Sydney sensible et vulnérable, affirma-t-il, la Sydney humiliée en permanence pleurant dans de malheureux toilettes infligée par la solitude, continua-t-il, mais surtout la Sydney n'osant dire la moindre phrase, soumis à ma personne, tu te rappelles ? Avoua-t-il en faisant apparaître un triomphant sourire machiavélique.»

Je mordais l'intérieur de mes joues si fort que je pouvais sentir le goût du sang sur ma langue, afin de retenir mes larmes salées qui allaient bientôt ruisseler sur mes douces joues rosées. Je ne devais pas craquer, et encore moins au souvenir de ces temps passés si douloureux. Je ne lui donnerais pas cette satisfaction de se sentir supérieur face à moi, me répétais-je fructueusement dans ma tête. 

« Il n'y a pas d'avant ou de maintenant, toi, tu resteras décidément un connard, répliquais-je.»

Je me retournais instinctivement en me mettant dos à lui, luttant toujours pour retenir mes larmes, qui coulaient à présent silencieusement ; j'ai craqué. Je vins serrer mes poings, d'une férocité extrême. Mes ongles rentraient à présent dans les paumes de mes mains tandis que je respirais difficilement afin d'éclipser mes sanglots. J'étais en colère ainsi que ridicule d'avoir une nouvelle fois pleurée à cause de lui ; je suis si vulnérable. 

-Que ça te plaise ou non, tu es coincée ici s'énerva-t-il, et avec moi, affirma-t-il naturellement d'un ton sévère agacé de mon caractère en accentuant la fin de sa phrase.

Sur ces paroles, il se retourna brusquement, en posant maladroitement son regard bleuté sur mes prunelles noyées par les larmes. Aussitôt, il donna un puissant coup de poing sur la première chose qui était à sa disposition ; un vase. Qui était maintenant brisée en mille morceaux, dont de milliers fragments étaient éparpillé sur toute la surface du sol. Puis, il se dirigea dans une autre pièce d'un pas lourd et maladroit, me laissant seule, considérablement seule. 

Ne sachant que faire, je m'aventurai dans les couloirs de cette maison inconnue. Je vis une porte entrouverte, avec hésitation, je poussais doucement celle-ci vers l'intérieur de la pièce. J'étais maintenant isolé dans cet endroit exigu où seule un raie de lumière filtrait par la minuscule fenêtre qui éclairait la pièce plongée dans l'obscurité abyssale. 

Soudainement, je vins m’asseoir sur un canapé qui était en face de moi tandis que je détaillais précisément ce qui m'entourait auquel je n'avais prêté aucune attention auparavant. Une immense bibliothèque ivoire trônait dans le coin de la pièce à l'extrémité du magnifique piano blanc, où le beau blond posé minutieusement ses fins doigts sur les innocentes et délicates touches de piano. Je lève les yeux au ciel exaspéré de mon comportement, comment pouvais-je complimenter cet énergumène ? 

D'un pas décidé, je me levais, m'approchant de la majestueuse bibliothèque dont les vieux livres étaient étrangement classés par ordre alphabétiques. Le parquet était manifestement aussi lisse que du ver laissant paraître aucune trace de poussière. Tout était rangé, ordonné, et combiné. Venait-il souvent ici ? 

Mes prunelles se posèrent sur une petite commode où de petits bibelots étaient positionnés sur le dessus de celle-ci. Je pris instinctivement la minuscule poignet du premier tiroir qui s'offrait à moi, mais qui malheureusement, ne s'ouvrit pas. Je mordis ma lèvre nerveusement, cachait-il quelque chose d'important ? Je fis une deuxième tentative. Cependant, ce fut une seconde déception ; le tiroir restait scellé. 

Soudainement, j'eus vaguement une idée. Je me dirigeais le plus discrètement possible en direction de la cuisine où j'ouvrais désespérément plusieurs placards, de façon répétitive, mais malheureusement, je ne trouvais pas l’ustensile dont j'avais besoin à présent, je ne pus m'empêcher de lâcher un grognement. J'ouvris un dernier tiroir, en espérant découvrir ce que je recherchais depuis plusieurs minutes ; un couteau afin d'ouvrir le tiroir fermée. Mais malencontreusement ce fut une troisième contrariété.

Désespérée, je retournais dans la pièce où j'étais précédemment m'affalant sur le fauteuil bordeaux vraisemblablement confortable. Je lâchais un faible souffle agacé, en passant une de mes mains dans ma chevelure aux reflets dorés. 

Confuse, je sortis de ma crinière blonde, une épingle à cheveux. Une idée me parvenue instantanément aussi instantané que lorsque la lumière brise l'obscurité. Le sourire au coin des lèvres, je m'avançais le plus rapidement possible en direction de la commode. Aussitôt, je tournais machinalement l'épingle à cheveux dans la petite serrure en priant intérieurement que le blond n'apparaisse point à cet instant. 

Quelques minutes s'étaient écoulées, et j'avais finalement réussi. J’esquissais un sourire de satisfaction illuminant mon visage tel un enfant le jour de Noël tandis que ma curiosité ne cessait de me torturer. Impatiente, je pris la poignet du tiroir ; des enveloppes blanches. Des enveloppes blanches étaient lotionnées dans le minuscule tiroir. Mon rythme cardiaque s’accéléra brutalement lorsque je vis mon prénom inscrit sur la première enveloppe rectangulaire. D'une main tremblante, je la pris, en la contemplant avec admiration tandis que je ne pouvais faire disparaître la boule d'angoisse qui grossissait inexorablement dans ma poitrine, semblant vouloir faire exploser ma cage thoracique. 

J'entendis de légers craquements s'exhaler du parquet en bois, mes poils de mes bras s'étaient soudainement horripilées devinant que je n'étais à présent seule dans cette pièce funeste. Ainsi, des mains imposantes m’arrachèrent d'une puissance surréaliste la mystérieuse enveloppe. 

« Un conseil, ne touche plus jamais à ça, me menaça le blond, tandis que ses iris bleutées sombraient progressivement dans l'obscurité. 

*** 

hey hey hey, je suis désolée pour ce retard impardonnable, vraiment, désolée. J'espère que la fiction vous plaît toujours autant, n'oubliez pas à mettre un commentaire et un vote, je vous aime x ♥

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⏰ Last updated: Mar 29, 2015 ⏰

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Dark - Luke hemmingsWhere stories live. Discover now