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Nous sommes au vingt et unième siècle, dans le royaume d'Oialland, et Harry, futur roi de ce royaume se retrouvait enfermé dans son bureau en train de rédiger un poème, une de ses activités préférées.

Harry aimait tellement ce qui touchait à l'art et à la créativité. Mais aussi l'amour. Mais l'amour n'était pas aussi simple dans le royaume d'Oialland. En effet, il savait qu'il allait devoir épouser une femme de haut rang d'ici peu et devait donc commencer à rencontrer des femmes d'ici peu. Cependant, l'envie n'y était pas, ni même le courage et encore moins la passion.

Harry avait comme secret d'aimer les hommes, et personne n'était au courant de cette situation si difficile à ses yeux.

En effet, selon les lois et les traditions d'Oialland, le futur roi devait, à l'âge de ses vingt-quatre ans, se marier avec une femme de haut rang pour ainsi pouvoir régner sur le royaume à l'âge de ses 25 ans avec celle-ci. Il savait qu'il devait se plier aux lois de son royaume, mais cela semblait assez compliqué dans sa situation.

Soudain, on toqua à la porte.

- Oui ? Fit Harry qui reprit ses esprits.

La porte s'ouvrit alors laissant apparaître un jeune homme.

- Veuillez m'excuser pour le dérangement, mais le repas est servi au salon. Vos parents et votre sœur vous attendent.

- Merci beaucoup, Louis. Dites leur que j'arrive d'ici quelques minutes le temps de finir mon poème.

- Malheureusement, je ne partirai pas sans vous sous peine de me faire taper sur les doigts, dit Louis, toujours à l'entrée du bureau de Harry.

- Louis, vous ne vous ferez pas taper sur les doigts. Ma famille vous aime bien, et je vous aime bien ici. Et arrêtez de me vouvoyer. Combien de fois est-ce que je vous l'ai dit et fais remarquer ?

- Je suis désolé, mais sous votre respect, c'est dans mon devoir de vous vouvoyer.

Harry leva alors les yeux au ciel avant de reprendre la parole.

- Entrez et installez-vous dans un fauteuil en attendant que je termine mon poème, je n'en ai que pour quelques minutes.

Louis se dirigea alors lentement dans un des fauteuils qui se trouvait en face de celui où était assis Harry et attendit patiemment la fin de l'écriture du poème en observant son auteur attentivement.

Les minutes défilèrent et Harry ne semblait pas vouloir finir son poème par manque de satisfaction. Mais Louis commençait vraiment à s'impatienter alors Harry posa son crayon sur le bureau et dirigea son regard vers celui de Louis.

- Puis-je le lire ? Demanda Louis.

Harry, surpris de cette demande, prit la feuille et la tendit au jeune homme se trouvant dans la même pièce que lui, qui se mit alors à lire le poème.

« Attendre une heure est long

Si l'amour est en vue

Attendre l'éternité est bref

Si l'amour est au bout. »

- C'est magnifique, souffla Louis silencieusement.

- Merci, mais nous devons y aller maintenant où nous risquons vraiment de nous faire taper sur les doigts, répondit Harry qui se releva de son fauteuil.

Louis acquiesça et Harry suivit Louis jusque dans le salon où il retrouva ses parents et sa sœur.

- Excusez-moi pour ces longues minutes d'attente, cela est entièrement de ma faute et non celle de Louis qui a essayé de me sortir de mes pensées durant tout ce temps, mais en vain. Enfin pas vraiment puisque je suis là maintenant alors nous pouvons commencer à manger, débita Harry.

- Que cela ne se reproduise pas Harry, d'accord ? Demanda Desmond, le père de famille.

- Oui père, excusez-moi, répondit fragilement Harry la tête baissée.

- Tu sais Harry, nous ne voulons que ton bien. Nous t'aimons et nous voulons le meilleur pour toi. Mais tu sais dans quelques mois, tu vas devoir te marier pour pouvoir régner sur le royaume l'année d'après. Et pour cela, nous avons besoin de ton entière confiance et de ta dévotion pour ce royaume, intervient Anne, la mère de famille.

- Bien sûr mère, je vais essayer de vous rendre fier et d'avoir confiance en moi.

- Bien, nous pouvons manger à présent, annonça le père. Bon appétit à vous.

Les autres membres de la famille répondirent tous en cœur au père de famille en leur souhaitant un bon appétit et commencèrent donc à manger sous les yeux attentifs de Louis qui partit dans la cuisine quelques secondes après avoir entendu Gemma, la sœur de Harry, dire à son frère qu'elle était déjà fière de lui.

Once in a LifetimeWhere stories live. Discover now