vous avez grimpé au plus haut arbre, impatient de vous éloigner du roi. Il semblait toujours vous étouffer. Le roi Thranduil, le roi de Mirkwood, avait exigé de vous quelque chose que vous ne pouviez pas donner et c'était de couper votre amitié naissante avec son fils, Legolas.
C'était tout simplement trop. Il aurait pu demander autre chose, mais il a choisi de vous demander cela et vous ne pouviez pas désobéir au roi. Après tout, il vous a donné une maison alors que vous n'en aviez pas. Il vous a accepté même si vous étiez différent des elfes, vous étiez un humain.
Tu lui devais tout mais tu aimais Legolas. Il avait été votre meilleur ami. Au début, il ne semblait pas vous aimer, mais après quelques incidents, vous avez réussi à vous lier d'amitié avec le prince. Vous vous êtes rapprochés au fil des mois, toujours désireux de passer du temps les uns avec les autres et le roi l'a remarqué.
Vous avez réalisé que vous pleuriez. Des larmes chaudes se sont échappées de vos yeux et vous ne pouviez pas en identifier la cause. Était-ce à cause de la frustration ou à cause de l'amitié et de l'amour qui ne peuvent plus s'épanouir ? Vous n'aviez aucune idée de ce qu'il fallait faire, mais vous restiez pour vous.
Pendant ce temps, dans le château, Legolas a également été confronté au roi. Il en avait assez et il n'entendait plus rien.
« Legolas! Tu ne continueras pas à poursuivre ce mortel ! Lego- » Les tentatives du roi de le dissuader de son amitié avec vous n'avaient été qu'une perte de temps.
Legolas sortit par les portes d'entrée du château de Mirkwood avant même que le roi ne puisse terminer sa peine. Il était également impatient de s'éloigner des plaisanteries de son père.
Il voulait vous voir. Vous étiez le seul à pouvoir le faire sourire mais vous étiez introuvable. Il vous cherchait, même le roi a essayé de l'arrêter.
« Où pourrait-on y / n être? » Pensa-t-il.
Il a marché pendant quelques minutes le long de la forêt jusqu'à ce qu'il entende quelque chose. Il se cacha derrière un buisson, ses oreilles s'adaptant au son. Le son ne ressemblait à rien de ce dont il avait entendu parler auparavant. Cela ressemblait à un petit animal sauvage. Cela venait de là-haut.
Ses yeux ont traîné jusqu'à l'arbre et vous étiez là. C'était juste vous après tout. Il poussa un soupir de soulagement, souriant en sortant de l'ombre. Il let les voix vers toi une fois de plus, son sourire disparaissant alors qu'il réalisait que tu pleurais.
Il sentit son cœur fatigué en voyant la tristesse sur votre visage. Tu étais toujours si joyeux et c'était la première fois qu'il te voyait pleurer.
Il savait que vous pleuriez à cause de lui, à cause de ce que son père disait et il n'aimait pas ça.
Il levait à nouveau les remont des évents avec détermination, désireux de vous faire sourire à nouveau. Vous l'avez toujours fait sourire et il allait lui rendre la pareille. C'était à son tour de vous faire sourire et peut-être de vous parler du désir de son cœur.
Vous renifliez en essayant d'essuyer les larmes sur votre visage. Vous avez ri à travers vos larmes.
