Chapitre 12

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Recroquevillée au fond de mon lit dans le silence lourd et étouffant dans lequel je suis depuis des heures je regarde le vide. 

L'armée n'est-elle pas trop cruel? 

Nous laisser là, nous de jeunes recrues, dans nos dortoirs vides de nos camarades fraichement morts. Est-ce pour mieux ressentir le vide que laissent leur disparitions? 

Je regarde le lit vide de Mihna éclairé par les faibles lumières de la lune a travers la fenêtre, il est en désordre avec encore ses vêtements du jours de fêtes de notre fin d'apprentissage. On pourrait croire qu'elle rentrerait en se plaignant de la journée épuisante qu'elle venait de passer avant de s'écrouler sur son lit avant de s'endormir sans même prendre la peine de se changer. Mais c'est la que la réalité nous frappe et qu'on ce rappelle se qui vient de se passer. 

Je détourne le regarde vers son placard ou pend sa robe préférer que nous avons choisis ensemble pour les grandes occasions comme le mariage de Hannah et Franz que nous attendions avec impatience. 

Mariage qui n'aura jamais lieux.

Sur sa table, son pot d'encre ou sa plume plonger dedans après avoir gratter toute les choses qu'elle ne devait surtout ne pas oublier sur une feuille.

Rien n'a bouger, rien ne me qui me ferai croire qu'elle ne reviendra plus. Je ramène mes jambes a mon torse en cachant ma tête dedans. 

Je n'aime vraiment pas ça.

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J'ouvre les yeux difficilement, ils me piquent, voir même me brulent. Je me lève et par me voir dans le miroir de mon placard.

Je pose mes mains terrifier sur mon visage, mon dieu!

Mon visage est gonfler, sale et mes yeux, n'en parlons même pas! Je les tâte doucement, aurais-je fait une sorte d'allergie cette nuit? Le printemps arrive bientôt non? 

Sans même plus chercher de réponse je prend des vêtements propre et me précipite dans les salles de bains féminines commune. Je peux pas me présenter comme ça devant lui!

Je me déshabille et me place sous l'eau glacer, après quelque tremblement mon corps s'habitue a la température. Je grimace les yeux fermer sous l'eau, mon corp met douloureux, vraiment. Qu'est-ce que j'ai fait pour être comme ça? Je ferais mieux de faire attention au prochain entrainement.

Je finis ma douche et sors me sécher. Je regarde autours de moi curieuse, où sont les autres? C'est assez vide pour un matin. J'ébouriffe mes cheveux dans une serviette avant de me rhabiller de mon uniforme en vitesse. Faut que j'y aille sinon je vais être en retard.

Je sors des douches et part dans ma chambre réajuster rapidement mes cheveux devant mon fidèle miroir grâce a ma brosse. Seigneur qu'est-ce qu'il sont emmêler! A croire que ça fait des jours que je les ai pas toucher! Si Historia le sais elle vas me reprocher de ne pas assez prendre soins de ma personne. Je prend un bout de tissue entre mes dents et passe des grands coup dans mes cheveux à m'en mettre les larmes au yeux à cause de la douleurs. 

Une fois le massacre finis et mes cheveux dressés et brossés je sors de ma chambre avec mon gilet en main. Je le met sur le chemin jusqu'à la porte du dortoir pressant le pas. Je vais finir en retard! 

Une fois devant la porte, je m'arrête devant la porte me recoiffer pour l'énième fois de la matinée. La tache accomplis, je pousse la porte de bois et sort du bâtiment. 

Je regarde autours de tout les coter, où est-il? Je m'assoie sur les marches de l'escalier, ce n'est pourtant pas son style d'être en retard.

Je regarde la pointe de mes pieds dans le silence pendant de longue minutes. Ne regarde au loin, il est drôlement en retard comme même... Une main ce pose sur mon épaule, je me retourne surprise.

Usurper ( EREN x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant