- Ne t'aventure pas dans les profonds abysses de la vie Rosalia.
Assise sur ce sable fin, l'océan en face
une eau tellement transparente, sans défaut, calme. Elle aimerait que ce soit pareil pour son coeur mais c'est bien trop tard, il est désormai...
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꧁Flashback꧂
Take a deep breath and read.
Bonne lecture🖤 _______________________
Le lendemain, 16h30.
J'ai passé la pire nuit depuis le début de mon kidnapping. Quand Juan est parti, mes cauchemars ne voulaient pas me laisser en paix.
C'était toujours le même.
Moi.
La solitude.
Le froid.
Et à chaque fois que ces mains cachaient mes yeux, je ne voyais plus rien. C'etait comme si on m'avait assommé, et le rêve continuait de tourner en boucle dans ma tête comme une casette vidéo.
Un cauchemar éveillé.
Je ne suis jamais sorti de cette chambre, je n'ai pas mis un pied dehors depuis plus de trois semaines. Juan à souvent des exès de colère, il lui arrive de venir jusque ici, dans cette chambre, et de se défouler sur moi sans aucune raison valable. Il déverse toute sa colère, sa frustration, sa peine. Tout ça sur moi.
Sans raison.
Tout comme mon géniteur.
Après tout peut-être que c'est moi.
Peut-être que...c'est normal de faire ça.
Se défouler sur les gens...
Ils me prennent tous pour leur punching-ball.
Pour leurs jouets.
Leurs objets.
Je les déteste tous.
Toujours allongée sur ce lit, on m'a donné un magazine pour passer le temps. Manque de bol, c'est un magazine de voyage ce qui ne fait qu'empirer mon état actuel.
Je veux voyager.
Partir loin d'ici.
Avec abuelita et Marco.
Ce sera mon objectif, si je parviens à m'échapper d'ici bien entendu. La porte d'entrée s'ouvre et Alejandro en sort, ça fait très longtemps que je n'ai pas vu sa tête de porc.
Il ne m'a pas du tout manqué.
- Lève toi, Verónica veut te voir, me dit-il froidement.
Putain mais qu'est ce que j'en ai à foutre moi ? On est là tranquille pépère, on me kidnappe et ils veulent me présenter à la famille ?!
Mais ils se croient où au juste ?!
Non mais... J'ai pas les mots.
Je me lève du lit et marche lentement pour le faire chier d'une part et parceque j'ai clairement la flemme. Il m'emmene dans une salle, la salle à manger. Une femme, au visage légèrement rond et à la peau parfaitement lisse est assise sur la table à manger. Dès qu'elle pose les yeux sur moi, elle se lève déterminée.
