4- Golio

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Deux semaines sont vite passées depuis le soir de l'agression, la bosse sur ma tempe n'est plus qu'un mauvais souvenir, tout comme les coupures sur mes jambes. Qui on inévitablement  laisser des putain de cicatrice de dix centimètre un peux partout.

Le bon côté c'est que personne m'emmerde à me me fixer ou autre car sous un collant ou un jean ça ne ce voit plus.

Peu de temps après avoir fini de raconter ce qui c'est passé ce soir là à mes amis ils ont tous eu la même lueur d'inquiétude dans le regard que je n'avais pas su analyser sur le moment c'est à peine si je l'avais remarquer, j'ai bien essayé de les rassurer mais rien n'y fait. Maintenant ils me collent aux baskets comme si j'étais un trésor que personne ne devait toucher, super.

Je viens de commencer mon service au Polard, - le nom du bar vient des milliers de photos de clients qui sont accrochées aux murs à l'intérieur-. C'est particulier mais c'est pour ça qu'il est aussi chaleureux. En général ce sont les habitués qui viennent, on voit pas de nouvelles têtes très souvent alors on se connait à peu près tous.  D'où le fais que je l'on est repéré assez vite les agent chelou.

Mais ce soir, il y en a trois qui me sont inconnus.

Trois hommes, dans la vingtaine je dirais.

Bastien ne réagit pas, je ne sais même pas si il les a déjà vu un jour ou je n'étais pas de service, et Noa ne bossant pas ce soir ne peut évidement pas les voir.

Ce ne sont sûrement que des jeunes de passage, à mon plus grand dam car mon dieu qu'ils sont mignons !

Je les observe, sans prendre la peine de me cacher, derrière le bar. Enfin, les observer est un grand mot, ce que je vois...

J'ai tellement de fantasmes qui me passent par la tête avec chacun... ou les trois en même temps si ils sont téméraires...un petit sourire prend place sur mon visage et il n'est pas accueillant non, il est plutôt carnassier.

Je ne me rappelle pas à quand remonte la dernière fois que j'ai fini dans le lit d'un homme.

Evidement c'est faux, c'était il y a deux jours un avocat que j'ai repéré en boite, très bon spécimen mais trop rapide... et il s'est endormi Mega vite, Connard va- ma libido est donc chargée à bloc, et maintenant que j'y pense c'est comme ça depuis vachement longtemps.

Les garçons s'installent à une table et comme ils sont de mon côté - comme par hasard - je vais prendre leurs commandes. En sachant que je suis de service, le rentre dedans est interdit avec la clientèle alors je reste sérieuse et fait mon boulot.

Pour ce soir.

J'arrive a leur table avec les premiers verres offerts.

C'est comme ça ici et les clients commandent encore plus joyeusement après.

Pendant que je les déposes devant eux ils se sont tournés vers moi les sourcils froncés sans comprendre pourquoi je leur ais rapporté cela alors qu'ils n'ont rien commandés, je leur explique rapidement.

-C'est la règle de la maison les cocos, premier verre offert, seulement le premier. Après vous êtes libre de commander ce que vous voulez.

Les trois Golio se regardent et sur leurs traits l'étonnement se peint doucement. Pourquoi ? Je ne sais pas mais j'en profite pour les observer de plus près.

: Golio un a la peau mate et à vue d'œil elle a l'air vraiment douce, des yeux assez grands sans rien casser de son charme et des pupilles obsidiennes absolument fascinantes. Un nez vaguement retroussé mais rien de très marqué, et des lèvres fines un peu rosées.

Never without fighting ( PUBLICATION IRRÉGULIÈRE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant